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De M. Rémy Rebeyrotte (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De Mme Charlotte Parmentier-Lecocq (La République en Marche) - Ministère concerné : Personnes handicapées
De M. Jacques Krabal (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De M. Sacha Houlié (La République en Marche) - Ministère concerné : Éducation nationale, jeunesse et sports
De Mme Laurianne Rossi (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Claude Bouchet (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Rémy Rebeyrotte (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De M. Michel Larive (La France insoumise) - Ministère concerné : Justice
De M. Patrick Vignal (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De M. Bernard Perrut (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Guy Teissier (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Alain Perea (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De M. Julien Borowczyk (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De Mme Laurence Trastour-Isnart (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. David Habib (Socialistes et apparentés) - Ministère concerné : Justice
De M. Michel Lauzzana (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De Mme Fabienne Colboc (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Christophe Lagarde (UDI et Indépendants) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Hugues Ratenon (La France insoumise) - Ministère concerné : Justice
De M. Charles de Courson (Libertés et Territoires) - Ministère concerné : Justice
De Mme Véronique Riotton (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De M. Maxime Minot (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Lise Magnier (Agir ensemble) - Ministère concerné : Justice
De M. Guy Bricout (UDI et Indépendants) - Ministère concerné : Justice
De M. Damien Adam (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De M. Lionel Causse (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De Mme Frédérique Dumas (Libertés et Territoires) - Ministère concerné : Justice
De M. Bernard Brochand (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Sandra Boëlle (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Nathalie Porte (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Émilie Bonnivard (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Lionel Causse (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De M. Olivier Falorni (Libertés et Territoires) - Ministère concerné : Enfance et familles
De Mme Christine Pires Beaune (Socialistes et apparentés) - Ministère concerné : Enfance et familles
De M. Gérard Leseul (Socialistes et apparentés) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Alain David (Socialistes et apparentés) - Ministère concerné : Transformation et fonction publiques
De Mme Typhanie Degois (La République en Marche) - Ministère concerné : Enfance et familles
De M. Bernard Perrut (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Stéphanie Rist (La République en Marche) - Ministère concerné : Enfance et familles
De M. André Chassaigne (Gauche démocrate et républicaine) - Ministère concerné : Enfance et familles
De Mme Caroline Fiat (La France insoumise) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Pascal Brindeau (UDI, Agir et Indépendants) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Philippe Latombe (Mouvement Démocrate et apparentés) - Ministère concerné : Économie, finances et relance
De Mme Typhanie Degois (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De M. Alain Perea (La République en Marche) - Ministère concerné : Égalité femmes-hommes, diversité et égalité des chances
De Mme Marie-Noëlle Battistel (Socialistes et apparentés) - Ministère concerné : Justice
De M. Jacques Marilossian (La République en Marche) - Ministère concerné : Égalité femmes-hommes, diversité et égalité des chances
De M. Philippe Latombe (Mouvement Démocrate et apparentés) - Ministère concerné : Action et comptes publics
De M. Guillaume Larrivé (Les Républicains) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Guillaume Larrivé (Les Républicains) - Ministère concerné : Action et comptes publics
De M. Jacques Marilossian (La République en Marche) - Ministère concerné : Action et comptes publics (M. le SE auprès du ministre)
De M. Nicolas Forissier (Les Républicains) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Bertrand Pancher (Libertés et Territoires) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De Mme Perrine Goulet (Mouvement Démocrate (MoDem) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Philippe Latombe (Mouvement Démocrate et apparentés) - Ministère concerné : Économie, finances et relance
De M. Éric Alauzet (La République en Marche) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Paul Molac (Libertés et Territoires) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Jacques Marilossian (La République en Marche) - Ministère concerné : Armées
De Mme Alexandra Valetta Ardisson (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De Mme Sophie Panonacle (La République en Marche) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Stéphane Viry (Les Républicains) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De Mme Stéphanie Do (La République en Marche) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De Mme Élodie Jacquier-Laforge (Mouvement Démocrate et apparentés) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Olivier Véran (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De M. Benjamin Dirx (La République en Marche) - Ministère concerné : Économie et finances
De Mme Annie Vidal (La République en Marche) - Ministère concerné : Justice
De Mme Geneviève Levy (Les Républicains) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Philippe Dunoyer (UDI, Agir et Indépendants) - Ministère concerné : Action et comptes publics
De M. Philippe Latombe (Mouvement Démocrate et apparentés) - Ministère concerné : Justice
De M. Philippe Latombe (Mouvement Démocrate et apparentés) - Ministère concerné : Économie et finances
De M. Philippe Latombe (Mouvement Démocrate et apparentés) - Ministère concerné : Justice
De M. Dominique Potier (Nouvelle Gauche) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De Mme Maina Sage (UDI, Agir et Indépendants) - Ministère concerné : Action et comptes publics
De M. Jean-Jacques Ferrara (Les Républicains) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Sébastien Chenu (Non inscrit) - Ministère concerné : Justice
De Mme Nicole Le Peih (La République en Marche) - Ministère concerné : Enfance et familles
De Mme Brigitte Liso (La République en Marche) - Ministère concerné : Éducation nationale
De Mme Élisabeth Toutut-Picard (La République en Marche) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Gilles Lurton (Les Républicains) - Ministère concerné : Égalité femmes-hommes, diversité et égalité des chances
De M. Jean-Luc Warsmann (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Pierre Decool (Les Républicains) - Ministère concerné : Familles, enfance et droits des femmes
De M. Christophe Castaner (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Familles, enfance et droits des femmes
De M. Patrick Lemasle (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Familles, enfance et droits des femmes
De Mme Michèle Delaunay (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Familles, enfance et droits des femmes
De M. Stéphane Saint-André (Radical, républicain, démocrate et progressiste) - Ministère concerné : Familles, enfance et droits des femmes
De M. Patrice Carvalho (Gauche démocrate et républicaine) - Ministère concerné : Familles, enfance et droits des femmes
De M. Marc Francina (Les Républicains) - Ministère concerné : Action et comptes publics
De M. Jean-Luc Warsmann (Les Républicains) - Ministère concerné : Transports
De Mme Régine Povéda (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Économie et finances
De M. Stéphane Saint-André (Radical, républicain, démocrate et progressiste) - Ministère concerné : Justice
De M. Stéphane Saint-André (Radical, républicain, démocrate et progressiste) - Ministère concerné : Justice
De M. Yves Nicolin (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Paul Salen (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Marianne Dubois (Les Républicains) - Ministère concerné : Transports, mer et pêche
De M. Lionel Tardy (Les Républicains) - Ministère concerné : Cohésion des territoires
De Mme Kheira Bouziane-Laroussi (Socialiste, républicain et citoyen) - Ministère concerné : Éducation nationale
De M. Patrick Lemasle (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Budget
De M. Yves Nicolin (Les Républicains) - Ministère concerné : Finances et comptes publics
De M. Romain Colas (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-René Marsac (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Familles, enfance et droits des femmes
De M. René Rouquet (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Fonction publique
De Mme Véronique Louwagie (Les Républicains) - Ministère concerné : Finances et comptes publics
De Mme Véronique Louwagie (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Martine Carrillon-Couvreur (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Solidarités et santé
De M. Guillaume Garot (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De M. Franck Riester (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Élie Aboud (Les Républicains) - Ministère concerné : Écologie, développement durable et énergie
De Mme Annie Le Houerou (Socialiste, républicain et citoyen) - Ministère concerné : Éducation nationale
De Mme Chantal Guittet (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Finances et comptes publics
De M. Guillaume Chevrollier (Les Républicains) - Ministère concerné : Fonction publique
De M. Guillaume Larrivé (Les Républicains) - Ministère concerné : Finances et comptes publics
De M. Jacques Cresta (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Pierre Vigier (Union pour un Mouvement Populaire) - Ministère concerné : Justice
De Mme Marie-Hélène Fabre (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Intérieur
De M. Jacques Cresta (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Intérieur
De M. Guy Delcourt (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Intérieur
De M. Serge Bardy (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Emeric Bréhier (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Alain Marty (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Olivier Audibert Troin (Les Républicains) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De M. Gérard Bapt (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De M. Jacques Bompard (Non inscrit) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De Mme Laurence Arribagé (Les Républicains) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De M. Jean Glavany (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Décentralisation et fonction publique
De Mme Sophie Errante (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De M. Rudy Salles (Union des démocrates et indépendants) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De Mme Marie-Noëlle Battistel (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De M. Jean-Pierre Giran (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Michel Lefait (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Alain Leboeuf (Les Républicains) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De Mme Colette Langlade (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De M. Michel Lefait (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De M. Stéphane Saint-André (Radical, républicain, démocrate et progressiste) - Ministère concerné : Justice
De M. Georges Ginesta (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Antoine Herth (Les Républicains) - Ministère concerné : Famille, personnes âgées et autonomie
De Mme Michèle Bonneton (Écologiste) - Ministère concerné : Justice
De Mme Martine Faure (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De Mme Kheira Bouziane-Laroussi (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De M. Jean-Pierre Le Roch (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De Mme Edith Gueugneau (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De Mme Gilda Hobert (Radical, républicain, démocrate et progressiste) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De M. Michel Destot (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Damien Meslot (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Jacques Cresta (Socialiste, républicain et citoyen) - Ministère concerné : Justice
De M. Christophe Premat (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Famille, personnes âgées et autonomie
De M. Alain Moyne-Bressand (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Joël Giraud (Radical, républicain, démocrate et progressiste) - Ministère concerné : Familles, enfance et droits des femmes
De Mme Sandrine Mazetier (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Famille, personnes âgées et autonomie
De M. Jean-Pierre Decool (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Michel Voisin (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Sylvain Berrios (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Alain Marleix (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Joël Giraud (Radical, républicain, démocrate et progressiste) - Ministère concerné : Justice
De M. Lionel Tardy (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Frédéric Reiss (Les Républicains) - Ministère concerné : Famille, personnes âgées et autonomie
De Mme Véronique Massonneau (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Famille
De M. Rudy Salles (Union des démocrates et indépendants) - Ministère concerné : Justice
De Mme Dominique Nachury (Les Républicains) - Ministère concerné : Transports, mer et pêche
De M. Philippe Vitel (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Rudy Salles (Union des démocrates et indépendants) - Ministère concerné : Justice
De M. Sauveur Gandolfi-Scheit (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Marietta Karamanli (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Henri Jibrayel (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De M. Christian Assaf (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Transports, mer et pêche
De M. Henri Jibrayel (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De Mme Marie-Hélène Fabre (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Transports, mer et pêche
De M. Kléber Mesquida (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Transports, mer et pêche
De Mme Conchita Lacuey (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Transports, mer et pêche
De M. Jean Grellier (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De M. Philippe Nauche (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Transports, mer et pêche
De Mme Marie-Jo Zimmermann (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Olivier Faure (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Transports, mer et pêche
De M. Franck Reynier (Union des démocrates et indépendants) - Ministère concerné : Justice
De M. Laurent Marcangeli (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Jacques Bompard (Non inscrit) - Ministère concerné : Justice
De M. François Brottes (Socialiste, républicain et citoyen) - Ministère concerné : Transports, mer et pêche
De M. Nicolas Bays (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Alain Rousset (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Famille, personnes âgées et autonomie
De M. Olivier Falorni (Radical, républicain, démocrate et progressiste) - Ministère concerné : Justice
De M. Rémi Delatte (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-David Ciot (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales, santé et droits des femmes
De Mme Brigitte Bourguignon (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Édouard Courtial (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Martine Carrillon-Couvreur (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Réforme de l'État, décentralisation et fonction publique
De M. Jacques Bompard (Non inscrit) - Ministère concerné : Justice
De Mme Marie-Jo Zimmermann (Les Républicains) - Ministère concerné : Économie et finances
De M. François Vannson (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Carole Delga (Socialiste, républicain et citoyen) - Ministère concerné : Justice
De M. Olivier Faure (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Pierre Barbier (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Jacques Bompard (Non inscrit) - Ministère concerné : Justice
De M. Florent Boudié (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Transports, mer et pêche
De M. Jean-Luc Bleunven (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Économie et finances
De M. Jean-Claude Buisine (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Pierre Giran (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Georges Ginesta (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Sébastien Huyghe (Les Républicains) - Ministère concerné : Handicapés
De M. William Dumas (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Luc Bleunven (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Philippe Gomes (Union des démocrates et indépendants) - Ministère concerné : Économie et finances
De M. Alain Marty (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Kheira Bouziane-Laroussi (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Marc Dolez (Gauche démocrate et républicaine) - Ministère concerné : Justice
De M. Marc Dolez (Gauche démocrate et républicaine) - Ministère concerné : Justice
De M. Bernard Gérard (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Sandrine Hurel (Socialiste, républicain et citoyen) - Ministère concerné : Handicapés
De M. Jean-Jacques Candelier (Gauche démocrate et républicaine) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Jacques Candelier (Gauche démocrate et républicaine) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Jacques Candelier (Gauche démocrate et républicaine) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Jacques Candelier (Gauche démocrate et républicaine) - Ministère concerné : Justice
De M. Jacques Cresta (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales
De M. Damien Abad (Les Républicains) - Ministère concerné : Handicapés et lutte contre l'exclusion
De M. Jean-René Marsac (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De Mme Pascale Crozon (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Claude Buisine (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Réforme de l'État, décentralisation et fonction publique
De M. Jean-Pierre Decool (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Pierre Decool (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De Mme Sonia Lagarde (Union des démocrates et indépendants) - Ministère concerné : Justice
De M. Jean-Luc Bleunven (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales
De M. Jean-Louis Bricout (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Handicapés
De M. Jacques Cresta (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Handicapés
De Mme Martine Faure (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De Mme Brigitte Bourguignon (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Réforme de l'État, décentralisation et fonction publique
De M. Hervé Pellois (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Famille
De M. Hervé Féron (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Handicapés
De M. Christian Assaf (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De Mme Martine Faure (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Famille, personnes âgées et autonomie
De M. Christophe Priou (Les Républicains) - Ministère concerné : Budget
De M. Régis Juanico (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Éducation nationale
De M. Régis Juanico (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Éducation nationale
De M. Sébastien Huyghe (Les Républicains) - Ministère concerné : Familles, enfance et droits des femmes
De Mme Martine Martinel (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Transports, mer et pêche
De Mme Annick Le Loch (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Guillaume Bachelay (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales et santé
De Mme Sandrine Doucet (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Justice
De M. Philippe Meunier (Les Républicains) - Ministère concerné : Justice
De M. Michel Lesage (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Affaires sociales et santé
De Mme Marie-Hélène Fabre (Socialiste, écologiste et républicain) - Ministère concerné : Économie et finances
De M. Frédéric Reiss (Les Républicains) - Ministère concerné : Famille
De M. Olivier Dassault (Les Républicains) - Ministère concerné : Famille
De Mme Marie-Christine Dalloz (Les Républicains) - Ministère concerné : Réforme de l'État, décentralisation et fonction publique
De M. Jean-Jacques Candelier (Gauche démocrate et républicaine) - Ministère concerné : Famille
Le père du narrateur est fasciné par son fils au point d'en venir à se prendre de passion pour la femme de celui-ci. Entre cet homme de soixante-douze ans et cette femme de trente-neuf, l'amour, bientôt réciproque, devient difficile à vivre. Passion douloureuse pour ces amoureux hors série, mais aussi pour le fils, soudain délaissé à l'âge de quarante-six ans. Dans sa solitude, il voit venir vers lui une étudiante, Patricia, qui éveille en lui un amour si ardent qu'elle prend peur. Grâce à sa maîtrise d'une prose poétique, il rend vraiment fictive la réalité, ne se soumettant aux données de sa vie que pour l'inventer.
Dans le jugement de divorce, le droit de garde est souvent l'objet de situations douloureuses. L'enfant devient à la fois un enjeu et une monnaie d'échange. On a connu des cas extrêmes, dans lesquels les pères se voyaient poussés à des actions spectaculaires comme la grève de la faim ou "l'enlèvement". Maître Franck Méjean est devenu l'avocat de ces causes souvent difficiles."?
Lorsque Jean-Marc rencontra Martha un soir d'été, il était loin de s'imaginer que cette idylle l'entraînerait dans un cauchemar sans fin. Enceinte de trois mois d'un enfant désiré par tous deux, Martha met un terme à la relation amoureuse et disparaît sans aucune explication. Après avoir tenté de retrouvé son bébé, il apprend que Martha a désigné comme père un autre homme et qu'elle empêche l'établissement de tous liens entre lui et son enfant. Cette histoire authentique qui met au grand jour l'impéritie et la déchéance de la justice française dans toute leur splendeur, ne manquera pas de bouleverser le lecteur.
Qu'est devenu le père au IIIe millénaire ? Quelle conception nouvelle ou tout du moins revisitée de sa place, sa fonction, son exercice en ces temps modernes ? Les pères sont-ils façonnés sur ce nouveau modèle - plus présents, plus attentifs, plus intéressés, s'investissant dès la grossesse ? Restent-ils les grands absents du réel familial, autant dans le partage des tâches ménagères que dans l'éducation des enfants ? Sujet d'actualité, chaque fois renouvelé, objet de tous les intérêts. De tous les reproches, comment penser les pères d'aujourd'hui ? L'auteur pose autant de questions aux psychiatres, psychanalystes, pédiatre, et obstétricien, qui tentent ici un dialogue à plusieurs voix.
Mon père est mort je n'avais pas trois ans et je n'ai pas vu grandir mes trois enfants. Cela m'autorise-t-il à parler du père ? Cela me permet sûrement de parler de l'absence de père. Les orphelins de père ne manquent pas, ceux qui réfléchissent aux conséquences du manque créé par l'absence non plus. Le sujet nourrit un nombre d'oeuvres considérable. Mon propos est d'ailleurs de m'appuyer sur ce travail de témoignages et de réflexions autour d'une question de plus en plus d'actualité : et si le père disparaissait ?". Décimés par les guerres de la première moitié du xxe siècle, désacralisés par le mouvement féministe des années 60 et 70, les pères seraient devenus interchangeables, réduits à une " figure ", une " fonction ", quand bien même, depuis des décennies, les professionnels mettent en garde contre leur exclusion, leur disparition. Les mutations économiques et sociales des cinquante dernières années dessinent un monde où l'homme ne sera bientôt plus qu'une marchandise comme une autre. La disparition des pères préfigure celle des mères. Nous n'avons jamais été aussi près du Meilleur des mondes que décrivait Aldous Huxley.
Une vingtaine de chercheurs et de citoyens examinent la question de la violence féminine et des nombreux dysfonctionnements sociétaux qui en résultent. L'objectif est de dépasser la guerre des sexes afin de parvenir à une alliance féconde du féminin libre et du masculin sensible.
Divorces et séparations conjugales sont aujourd’hui fréquents. Tout un chacun, marié ou ayant des enfants, peut avoir affaire à la justice familiale pour régler les conséquences de sa rupture. Cette institution publique est censée mettre en œuvre un droit identique pour toutes et tous. Mais les justiciables se voient-ils accorder la même attention selon leurs ressources et leurs conditions de vie ? Et la justice conduit-elle effectivement à plus d’égalité entre les hommes et les femmes ? Pour le savoir, ce livre nous fait entrer au tribunal des couples, dans ces chambres de la famille des tribunaux de grande instance, où juges aux affaires familiales, greffières et avocats font face à un contentieux massif. L’ouvrage est issu d’une enquête d’une ampleur inédite, combinant données statistiques, observations d’audiences, consultations de dossiers et entretiens avec ces professionnels. Pour ce faire, il a mobilisé, de l’enquête à l’écriture, une équipe de sociologues rassemblés ici sous le nom de Collectif Onze. Leur conclusion est sans appel : malgré les bouleversements de la vie conjugale et les transformations du droit de la famille, la justice participe à la reconduction de l’ordre social entre les sexes et entre les classes.
L'autorité parentale est-elle en crise ? Cette question sensible paraît plus que jamais d'actualité, notamment avec les émeutes survenues récemment dans les banlieues. Le rôle des parents est souvent évoqué comme un enjeu majeur de notre société présente et future. Il est donc important de savoir ce que disent la loi et la jurisprudence à ce sujet. Quels sont les droits, mais aussi les devoirs, des parents ? Quels en sont les limites ? Quelles sont leurs responsabilités, tant civiles que pénales ? Peut-on leur retirer leurs prérogatives ? Autant d'interrogations auxquelles cet ouvrage tente de répondre.
Une fois par mois, le temps s'arrête durant pour Violaine qui se rend en bourgogne pour partager deux heures avec Théophile et Raphaëlle, ses deux enfants franco-togolais. Ces deux heures sont courtes mais pleines de rires et de souvenirs. Chaque geste, chaque câlin, chaque regard échangé est une promesse de retrouvailles et se grave dans la mémoire. Violaine s'est battue pendant 6 ans au tribunal pour récupérer ses droits de maman. Meurtrie par cette douloureuse expérience, elle se livre, sans gêne, dans le récit de son calvaire qui débute par de l'humanitaire en Afrique. Violaine aime se transformer tantôt en lionne, tantôt en gazelle et pense qu'il est possible de croquer la vie malgré la perte. Elle nous raconte sa vie, ordinaire, mais pas tout à fait comme les autres: être maman deux heures par mois ne s'improvise pas. Le partage de son quotidien avec l'homme de sa vie, Francis, une revanche sur l'escroquerie dont elle a été la proie. Voilà le récit d'une leçon de vie, de la colère au pardon, qui suscite émotion, jonglant entre rires et larmes.
Quand de nombreux spécialistes s'interrogent aujourd'hui sur la place et le rôle du père, soulignent sa supposée défaillance, l'auteur fait entendre ici une voix singulière. Il montre que c'est grâce aux manques et aux fragilités paternels que l'enfant peut se construire. Au fil du temps, il apprend à composer avec son père tel qu'il est dans la réalité, même s'il n'oublie jamais tout à fait le héros qui lui a transmis des rêves de gloire et de grandeur, et tente de le retrouver dans d'autres figures paternelles, comme autant de "suppléments" de père qui l'aideront à renforcer sa confiance en soi. Avec la chaleur et l'empathie qu'on lui connaît, il met en évidence une vérité essentielle: le père est toujours une mosaïque d'images mêlant réel et imaginaire. Mais cette mosaïque n'est jamais complète, et chacun passe sa vie à en chercher la pièce manquante, celle qui viendra parfaire le tableau.
Ma maman et mon papa n'habitent plus ensemble. Alors, parfois, j'habite avec ma maman et, parfois j'habite avec mon papa. Ils savent tous les deux que je n'aime pas dormir dans le noir. Alors, chez ma maman, j'ai une veilleuse en forme de panda et, chez mon papa, j'ai une jolie guirlande lumineuse.
Voilà quelques années déjà qu'on dénonce la trop fréquente absence des pères, qu'on parle de raréfaction, de crépuscule, de disparition, de déroute. Pour Jean Le Camus, au contraire, les pères sont là et bien là, ils n'ont même jamais été aussi présents et impliqués auprès de leurs enfants. La vraie transformation est ailleurs, dans le fait que, aujourd'hui, les hommes ont le choix entre plusieurs modèles de paternité. Quels sont donc les grands types de pères qui prédominent aujourd'hui ? Quelles sont leurs caractéristiques, leurs forces, leurs faiblesses ? Quelle place laissent-ils à la mère ? Et qu'apportent-ils chacun au bien-être et à l'équilibre de l'enfant ?
Sous ce titre pastiche et provocateur, c’est bien d’un témoignage qu’il s’agit : celui d’un père combattant les préjugés d’une société où traditionnellement c’est la mère qui s’occupe des enfants. Après deux divorces, Gérard, père de trois enfants, lutte depuis huit ans pour continuer de vivre auprès d’eux autrement qu’un week-end sur deux. Devenu par nécessité un spécialiste des procédures légales en affaires familiales, militant d’un collectif d’associations pour la résolution de conflits parentaux, l’auteur témoigne avec cynisme de ses déboires dans un système judiciaire inapte à régler ou à apaiser les conflits parentaux consécutifs à un divorce. A travers son expérience, il fait part de ses réflexions et d’alternatives pour une société où les enfants de familles séparées pourront être élevés par leurs deux parents.
Nul ne peut ignorer, nier ou évacuer l'existence de tensions, latentes ou déclarées, dans tous les groupes humains : couples, familles, entreprises, églises, etc. Chacun de nous est concerné par ce problème des conflits, qui occupent une place primordiale dans l'ensemble de la vie sociale et s'avèrent si souvent destructeurs. Ce livre comble une lacune évidente. Les auteurs, en se référant simultanément à la Bible et à la psychologie, analysent d'abord pourquoi les conflits naissent et comment ils évoluent, ainsi que les diverses réactions adoptées dans une situation conflictuelle. Ils proposent ensuite non des recettes miracles, mais des moyens efficaces et appropriés pour les gérer et les dépasser. Cet ouvrage passionnera ceux qui désirent améliorer leurs relations. Il sera également indispensable à ceux qui aspirent à mieux comprendre et aider les autres dans leurs difficultés relationnelles. L'auteur, pasteur, thérapeute et Conseiller Conjugal, est formateur en relation d’aide et anime des séminaires de développement personnel.
Renouer le dialogue avec la mère, privilégier la relation avec l’enfant, faire valoir ses droits: autant de sujets traités de façon à aider les pères séparés de leurs enfants. Avec une sélection de documents légaux et juridiques.
La famille est aujourd’hui un enjeu central de société. En matière de filiation, d’autorité parentale, de mariage, de divorce, de concubinage, de succession et de protection des enfants, comment adapter le droit aux réalités actuelles ?
Entre ses projets aussi sportifs qu’altruistes et sa vie de famille, l’équilibre de Christian s’effondre. Entre le 22e Marathon des sables dans le sud marocain au profit des malades de la sclérose en plaques et son abandon lors de la traversée non-stop de la Réunion en faveur de la recherche contre l’Alzheimer, ce pompier volontaire a perdu son couple. À son retour, après une mutation professionnelle avortée, il se retrouve bientôt à la rue avec son fils. Christian n’a alors plus rien à perdre, mais tout à gagner: le 15 août 2009, date anniversaire de son fils, il s’élance dans son dernier défi, l’» Opération survie », soit courir les 600 kilomètres séparant Périgueux du conseil des ministres à l’Élysée… Le courage et la ténacité pour vaincre la misère et la dépression: c’est l’aventure humaine extraordinaire d’un SDF fonctionnaire que nous raconte ce marathonien. Face aux désillusions devant l’inaction des élus, une histoire insolite pour un message d’espoir et d’encouragement.
Mais où sont passés les pères de famille? Disparus, les " aventuriers du monde moderne " (Péguy) ? Une éclipse sans précédent qui n'a pas fini d'intriguer historiens, sociologues, psychologues, éducateurs et d'abord mères et enfants ! Chacun constate aujourd'hui qu'une société sans pères est une société sans repères. La crise éducative contemporaine s'enracine dans la crise de la paternité. Il faut en sortir ! Comme un convalescent qui réapprend à marcher, le père de famille a besoin de retrouver ses marques sur un long chemin qui requiert la force de la patience et le courage de l'humilité. D'où ces jalons posés depuis les premiers jours de la paternité jusqu'au temps où l'enfant, à son tour, se prépare à fonder un foyer. Dans un style simple et alerte, tour à tour grave et enjoué, l'auteur tire les leçons de sa propre expérience de père de famille nombreuse en s'appuyant sur de multiples témoignages et réflexions de parents et d'éducateurs. Autant d'éléments qu'éclaire la lumière de l'Évangile, cette révélation de Dieu, Père par excellence, de qui tout homme tient sa paternité.
En ces temps de redistribution incertaine et conflictuelle des places de chacun, comment se structurent psychiquement les différences entre le masculin et le féminin, le paternel et le maternel ? Comment les « désirs de pères » se construisent-ils aujourd'hui, à l'articulation d'histoires singulières et des mutations sociales en cours ? La disparition d'une norme identificatoire unique est-elle, pour ceux qui deviennent ou souhaitent devenir pères, rupture dans la transmission, promesse d'un accès plus aisé à leur part féminine, source de libertés et de fragilités inédites ? L'auteur (psychologue) explore ici en quoi les métamorphoses des représentations conscientes et inconscientes de la paternité modifient le devenir de l'enfant, la manière d'être parent et, chez les professionnels de la petite enfance et de la périnatalité, nombre de pratiques institutionnelles.
Destiné aux futurs papas. Du désir d'enfant à l'arrivée du bébé, toutes les réponses à leurs questions. Le statut du père a évolué ces dernières décennies. La nouvelle génération de pères est souvent plus présente auprès de l'enfant, dès son plus jeune âge. Alors qu'une femme devient mère dès quelle est enceinte, l'homme ne devient père qu'au moment de la naissance de l'enfant. Or, de plus en plus nombreux sont les hommes qui veulent comprendre le déroulement de la grossesse, accompagner la future mère, réfléchir à leur rôle de père, comprendre ce qui les relit à leur enfant: une façon d'embrasser leur rôle de père plus en amont.
Le père, une espèce en voie de disparition ? Voici qui serait catastrophique pour les enfants de demain, "orphelinés" sans appel, assignés aux seules mères. Pères évincés, enfants dépaternés, femmes ramenées au rôle de génitrices et de nourrices ? Tous seraient perdants. Les pères se sont rapprochés de leurs enfants, papas-poules ou papas-pôles. Les couples ont appris à partager autorité et affection. Or, quand les parents se séparent, le père est trop souvent mis sur la touche. Aujourd'hui, il ne l'accepte plus, il se rebelle. Pas question ici de nostalgie ! La société a changé, tant mieux ! À nous de faire que ce soit pour le meilleur et non pour le pire.
Vint le dernier soir. " Voilà, mes enfants, je m'en vais. Je vous recommande de bien vous occuper d'Eden, dès ce matin car son réveil sera pénible. Par la suite, restez en contact avec lui autant que vous le pourrez, en sachant bien que sa mère ne vous facilitera pas la tâche .Peut-être pourrez-vous lui apporter ce que je n'ai pas pu lui donner. Je vous aime tous, Le chauffeur de taxi me tendit une lettre. Tous, à leur manière, me disaient: " papa, on t'aime et ce que tu fais, nous l'approuvons. " Des larmes me brouillaient la vue.
« Il n'y a plus de pères... » et quand on parle de ce père justement, c'est en termes négatifs: il est absent, manquant, inconsistant. Quoi qu'il fasse, ça ne va jamais. à croire que tout le monde a la nostalgie du pater familias, autoritaire et distant, et qu'on ne supporte pas de le voir occuper une nouvelle place, se détacher d'un modèle qui n'a plus cours aujourd'hui. Le père dérange-t-il ? pourquoi la société a-t-elle tendance à le nier et à tenir compte essentiellement de la mère ? L'auteur montre que le père n'est pas un mythe et que les hommes contemporains, loin de démissionner, sont en train d'inventer des modèles de paternité tout à fait inédits. On parle beaucoup des pères en termes négatifs: démissionnaires, inconsistants, absents. Pourtant, estime la psychanalyste, les hommes s’investissent plus que jamais dans la paternité et en inventent de nouveaux modèles.
Ce livre est à la fois un « guide de survie » pour familles dissociées et un plaidoyer pour le droit de l'enfant à vivre avec ses deux parents, même après leur séparation. Après leur divorce, certains parents collaborent de manière pacifiée pour le plus grand bien de leur enfant. À l'inverse, il arrive que la mésentente domine et que l'enfant joue un rôle d'otage ou d'allié. Dans une perspective non polémique et jamais accusatrice, l'auteur met en lumière comment se tisse une alliance entre l'un des parents et l'enfant. Souvent bien intentionnée, cette collusion peut conduire à l'aliénation parentale, c'est-à-dire au rejet du parent disqualifié. À travers des exemples ancrés dans le quotidien, l’auteur de cet ouvrage propose les paroles ou les attitudes qui vont aider l'enfant à maintenir un climat pacifié avec ses deux parents. Reprise Les Liens qui Libèrent.
Quand on est manipulateur, on l'est avec tout le monde : sa famille, son conjoint, ses voisins, ses collègues, la police, la justice... Alors, par quel miracle ne le serait-on pas avec ses enfants ? Bien qu'il se vante partout d'être un excellent parent, le parent manipulateur est un usurpateur. Il ne développera jamais les compétences parentales indispensables pour que l'enfant se construise : amour inconditionnel, protection, cadre sécurisant, écoute et permissions. Tout au plus le parent manipulateur sera-t-il ponctuellement dans la séduction et la corruption, mais le reste du temps, il sera égal à lui-même : critique, dévalorisant, destructeur et maltraitant. Plus grave encore : son déni de la spécificité de l'enfance se propage dans notre société comme une traînée de poudre. Quels risques ? Quelles séquelles pour ces enfants manipulés ? Que peut faire l'autre parent pour limiter les dégâts, en attendant une prise de conscience collective ?
« Nous n’assurons plus la sécurité des enfants dont nous nous occupons... Ils sont en danger dans nos foyers ! » Ces propos glaçants sortent de la bouche d’éducateurs de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), censée protéger les enfants lorsque leur famille n’est pas en mesure de s’occuper d’eux. Ainsi, en France, des enfants sont maltraités alors que l’institution est supposée les protéger ! Ici un pédophile, déjà condamné, engagé comme veilleur de nuit d’un foyer hébergeant des enfants. Là un travailleur social qui perd le contrôle de sa Ferrari avec 1,58 g d’alcool dans le sang, tuant ses deux passagères de 15 et 16 ans, dont l’une placée chez lui par les services sociaux. Là encore le directeur d’une association en charge de quelques foyers qui touche plus de 9 000 euros de salaire net par mois auxquels s’ajoutent des milliers d’euros de frais personnels payés par l’Aide sociale à l’enfance… Notre pays dépense plus de 7,5 milliards d’euros pour la Protection de l’enfance. Où va vraiment l’argent public ? On parle de 200 000 professionnels pour s’occuper de ces enfants, mais ceux qui sont sur le terrain se plaignent du manque de personnel et de moyens. Comment expliquer et tolérer que sur les 150 000 d’entre eux qui vivent dans des foyers ou des familles d’accueil beaucoup finiront à la rue ? Ce livre, résultat de plusieurs années d’enquête, est un SOS en faveur des enfants fragilisés, en détresse ou à l’abandon, plaie à vif de notre société dont trop d’indifférence et d’intérêts conjugués continuent de masquer l’existence.
Témoignages forts de victimes d'abus sexuels lorsqu'ils étaient enfants, dénonciation des dérives des services sociaux et de la justice, enfants confiés à leur agresseur au mépris de leur parole et du parent protecteur. Témoignages de ces victimes d'un système destructeur. Après avoir recueilli des confidences d’abus sexuels incestueux ou de personnes souvent très proches, Sylvie Castro décide de partir au front pour dire tout haut ce qui se fait tout bas. Sylvie Castro cherche à comprendre comment et pourquoi ces abus des plus faibles se répètent. Etant donné que la parole des enfants est souvent bafouée, méprisée, niée, elle donne la parole aux adultes qu’ils sont devenus en espérant que cela permettra aux enfants d’aujourd’hui d’être mieux écoutés....
Ce n’est pas tant la séparation des parents que la manière dont ils vont gérer cette séparation qui perturbe les enfants. Comment protéger son enfant des effets du divorce ? Comment ne pas le rendre otage de la séparation ? Comment instaurer un climat pacifié qui va permettre à l’enfant de se développer harmonieusement ? Des conseils très utiles pour une meilleure coparentalité au quotidien.
Dans le cadre d'une séparation conflictuelle, il arrive qu'un parent tente d'embrigader ou de manipuler l'enfant (ou la fratrie) contre l'autre. Ce parent dit " aliénant " use de tous les moyens pour éloigner le " parent-cible " de son enfant. Sous son emprise (et bien souvent celle de l'entourage), l'enfant dit " aliéné " est poussé à rejeter, souvent dans la haine, un parent qu'il a toujours aimé. Cette "stratégie d'aliénation parentale", consciente ou inconsciente, donne lieu à des situations dramatiques, avec des répercussions toxiques sur le développement de l'enfant, notamment à l'adolescence. S'appuyant principalement sur un cas représentatif suivi plusieurs années, l'auteur, psychologue, repère les signes avant-coureurs de la manipulation et en décrypte le processus. Il aide le parent ostracisé à comprendre la situation, à réagir face à l'enfant et son ex-partenaire. Et à préserver le lien avec l'enfant envers et contre tout afin qu'en grandissant, il soit libre d'aimer à nouveau ses deux parents.
Qu’il soit absent, fantasmé, honni ou regretté, le père n’est jamais bien loin dans la psyché de sa fille, structurant sa vie amoureuse et sa relation aux autres hommes. Psychologue et psychanalyste, Louise Grenier explore avec finesse le destin de certaines figures féminines illustres et des archétypes imaginaires (“Les Malheurs de Sophie”, “Les Quatre Filles du docteur March”, “La Pianiste”...). Une investigation délicate et complète, pour celles en mal de père et ceux qui veulent mieux comprendre leur fille.
La dérive alarmante de notre système socio-judiciaire
Qu'éprouvait l'homme d'autrefois devant son nouveau-né ? Quel était son rôle et comment l'assumait-il ? Quels sont les grandes mutations, les ruptures, les invariants dans la durée ? L'histoire des pères et de la paternité a révélé, lors de sa 1ère édition en 1990, cette dimension historique de la paternité. En portant le regard sur les siècles passés, elle éclaire une question contemporaine " Mort du père ? " ou " nouveau rôle du père ? ". La présente édition est augmentée de 3 chapitres, sur des historiens dans la dernière la décennie et sur les évolutions, sociales et juridiques, les plus récentes.
L'auteur a écrit ce livre dans l espoir de faire « bouger les choses » auprès de la justice, des hommes de loi, des psychologues, des avocats... Afin de faire connaître le syndrome de l aliénation parentale. Un enfer pour le parent qui la subit. Après la séparation, les enfants sont pris en otage. Ceux-ci sont mêlés sans cesse aux conflits d adultes par le parent «aliénant». La descente aux enfers commence. Les mensonges sont plus forts que la vérité et les enfants, pour finir, ne veulent plus voir le parent «aliéné». Les gens ne comprennent pas... Plus tard, quelles seront les conséquences quand les enfants seront adultes et qu'ils réaliseront qu'ils ont été complices, malgré eux, d une grande injustice infligée au parent abandonné ?
Autrefois on parlait de " fonder une famille " et on le faisait sans y réfléchir car cela semblait aller de soi... De nos jours, la société s'est complexifiée, le rôle et le statut de la famille ont évolué et les attentes de chacun vis-à-vis de la vie de famille sont devenues de plus en plus exigeantes. Si l'enfant y est devenu l'acteur principal, objet de tous les soins et de toutes les attentions, trop parfois, la famille a pourtant évolué et offre aujourd'hui une réalité mouvante, éphémère parfois, recomposée souvent. Mais elle demeure une valeur refuge, comme le montrent l'engouement pour les cousinades et autres grandes réunions de famille, le développement de la généalogie ou encore l'intérêt des jeunes pour les maisons de famille et l'histoire des anciens. Voici donc La Famille pour les Nuls, un ouvrage qui dressera pour vous un panorama optimiste (mais réaliste) de la famille et qui vous offrira les outils et les clés indispensables pour mieux comprendre et mieux vivre en famille, à tout âge et dans toute situation.
Ce livre aidera les parents à affronter l’épreuve de la séparation avec le moins de heurts possible pour leurs enfants et pour eux-mêmes. Malgré la tendance très médiatisée des « nouveaux pères », du « paternage », voire des « papas poules », force est de constater que des enfants de plus en plus jeunes se retrouvent seuls avec leur mère. Grossesse menée par choix en solitaire ou fuite des futurs pères viennent grossir la masse des divorces qui interviennent dans les familles nouvellement constituées. Ces ruptures sont d’autant plus douloureuses qu’elles surviennent au moment même où les enfants ont besoin de la sécurité parentale pour se construire. L'auteur, pédiatre et 45 ans d'expérience, alerte sur la souffrance des jeunes enfants qui n’ont parfois pas encore la possibilité de dire avec des mots « Il est où mon papa ? ». Mais, surtout, elle propose aux parents de les accompagner dans ce qu’il convient de dire et de faire avec leurs enfants de façon personnalisée, en fonction de leur schéma familial : divorce, famille recomposée, famille homoparentale, abandon, veuvage précoce ou encore père incarcéré, naissance issue de la procréation médicalement assistée… Car le très jeune âge de l’enfant ne dispense pas d’explications adaptées. Au contraire… À défaut de comprendre le sens des mots, le jeune enfant perçoit parfaitement les émotions et la vulnérabilité de ses parents. Sans repères, sans cohérence, il réagit par des maux de ventre, des colères, des chagrins qui peuvent aller jusqu’à des comportements extrêmes au moment de l’adolescence ou une dépression tardive. D’où la nécessité de maintenir une communication affectueuse et respectueuse au sein du couple parental, et d’arriver ainsi à faire alliance dans l’intérêt de l’enfant plutôt que pour « avoir l’enfant ». Plus les situations de rupture auront été vécues dans la paix, avec ou sans l’aide d’un médiateur pédiatre ou psychologue, plus il sera aisé de faire évoluer la situation en fonction des besoins de développement de l’enfant, qui ne manqueront pas.
Les pères et les enfants sont fragilisés par la perte de repères. Permettre aux premiers d’inventer une nouvelle autorité suppose d’abord d’admettre qu’ils ne sont pas des mères.
Histoire d'un Roméo et d'une Juliette de la modernité et comme dans le cas des héros mythiques, le drame de deux familles irréconciliables. Seulement les protagonistes ne sont pas à Vérone mais dans la République, avec ses lois et sa justice. La Vérone de la dague et du poison devient celle de la juge et des pensions, tout aussi mortelles...
Avant, papa et maman s'embrassaient tout le temps. Un jour, à force de se disputer, un peu, beaucoup, ils ont arrêté d'être amoureux. Aujourd'hui, chacun a sa maison. Et moi, j'ai deux chambres de princesse, double ration de bonbons et des bisous par millions. Avec ses mots, une petite fille explique la séparation de ses parents : « Un jour, à force de se disputer, un peu, beaucoup, ils ont arrêté d’être amoureux. » Elle raconte que son papa a une nouvelle amoureuse, avec qui il rit, et que sa maman semble plus heureuse maintenant. Elle décrit son quotidien, ses deux maisons, ses deux lits, ses pleurs aussi, et ses rires avec maman, avec papa. D’un thème actuel qui peut vite se vautrer dans le nunucherie ou le larmoyant, ce duo de Cécile a fait un livre beau et simple sur l’amour indéfectible des parents pour leur(s) enfant(s).
Sans description
Un Français sur deux est concerné par le divorce ! Ce livre décrit les comportements, souvent irrationnels, et les crises, parfois violentes, de couples qui se séparent. Sur un ton volontairement positif, les auteurs abordent le divorce sous tous ses aspects. Ils ont recueilli de nombreux témoignages, auprès de couples anonymes, mais surtout auprès de personnalités connues, projetées au coeur de l'actualité par leurs divorces: Thierry Gaubert et Hélène de Yougoslavie, Ziad Takedine et Nicola Johnson, ou encore Jêrome Cahuzac et le promoteur Christian Pellerin, qui a fait de la prison sur la base de dénonciations mensongères de son ancienne épouse. C'est que les divorces révèlent aussi la face la plus sombre, la plus mesquine et la plus cupide des hommes et des femmes, en particulier lorsqu'ils se sont beaucoup aimés. Ils révèlent aussi des haines bien dissimulées, la cupidité, la perversité, l'inconséquence et souvent la bêtise. Les auteurs nous racontent, toujours via des témoignages, les divorces les plus incongrus et les plus significatifs, les plus inattendus, les plus chers, les plus ridicules, les plus cruels, les plus drôles et les plus tristes, les plus rapides et les plus romanesques...
Un couple sur deux divorce en région parisienne, un sur trois en province. Aujourd’hui dans les écoles, les collèges et les lycées, il y a autant d’enfants issus de couples séparés que d’enfants dont les parents vivent ensemble. Les adultes n’appréhendent plus la rupture de leur couple de la même façon qu’il y a trente ans, ils l’affrontent et la surmontent de plus en plus facilement. Mais du côté des enfants, qu’avons-nous fait pour qu’eux aussi vivent mieux cet événement ? Il faut que les adultes gardent à l’esprit que si, pour eux, il est aujourd’hui assez facile d’envisager de changer de femme, de mari ou de compagnon, il est en revanche impossible pour des enfants d’envisager de changer de parents ! L'auteur dédramatise grandement cette situation familiale, grâce à l’expertise d'une pédopsychiatre et à l’humour d'un illustrateur.
Prenant le contre-pied de tous les discours à la mode, l'auteur se livre ici non pas à une analyse théorique, mais à un constat concret sur l'amour, ce qui l'exalte et ce qui l'entrave, le sexe, la famille, l'argent, le pouvoir, concluant sur la nécessité de rapports dynamiques, confiants et lucides entre l'homme et la femme.
C'est une histoire simple et cruelle. Les intermittences du coeur ont eu raison de leur vie à deux, Maintenant, il faut partager l'argent, les meubles, les souvenirs, se dire adieu. Mais petit-on partager un enfant ? Alors, ils se tournent vers la Justice. Et là, tout change. Anny Duperey témoigne: "S'il m'avait pris une envie de guerre à travers les enfants, j'avais toutes les armes en main et lui aucune". Les câlins, les confidences, les devoirs, les secrets, les jeux, n'y pensez plus ! dit-on au père. Enfermé dans une pudeur qui vient de loin, il n'avait pas mesuré la profondeur de son amour pour l'enfant. Il découvre le téléphone au compte-gouttes, la vie un week-end sur deux, l'enfant qui se ferme et la distance qui s'installe, car personne ne peut vivre longtemps coupé en deux. L'humiliation n'étant pas suffisante, plus d'une mère succombe à la tentation de régler ses comptes devant les tribunaux. À ce jeu-là, le père est perdant. Qui se soucie de sa douleur ? Ce livre écrit par un homme sur un sentiment d'homme est dédié aux mères tendres, car il ne cherche pas l'affrontement, mais la paix. Tout simplement parce qu'un enfant a droit à ses deux parents.
Le livre a longtemps été le seul écrit québécois du genre portant sur la co-parentalité et ses modalités au quotidien. Il demeure donc un livre de base pour tous les intervenants familiaux et pour tous les parents désireux de maintenir une présence et un rôle soutenus auprès de leurs enfants après une séparation conjugale.
Aujourd'hui encore, l'intérêt supérieur de l'enfant consiste, pour la société et ses juges, à confier la résidence de celui-ci, en cas de séparation du couple, à un seul de ses deux parents, le plus souvent la mère. Pourtant, tout le monde le reconnait, la famille a changé, le rôle du père a évolué. Les parents biologiques ne sont plus les seuls à assurer la protection et l'éducation des enfants. ll y a aussi tous les « autres » parents, ceux qu'Eric Verdier regroupe sous le nom de « coparents », et qui comprennent les beaux-parents (en cas de remariage), mais pas seulement. Or, ce « pas seulement » est souvent ignoré par la loi, ce qui engendre des problèmes innombrables et des souffrances inutiles. Afin de rétablir l'équilibre coparental et d'éviter le sentiment d'humiliation de celui ou celle qui n'obtient pas la résidence de l'enfant, il convient de refonder la parentalité sur les valeurs essentielles que sont la clarté, le respect et l'équité: - privilégier la résidence alternée et /ou favoriser le parent qui y est ouvert afin de prévenir l'aliénation parentale, - établir la clarté sur les origines, en particulier en cas d'accouchement sous X, de procréation médicalement assistée ou de recours à une mère porteuse, - respecter l'équité par l'extension de la définition de conjoint aux pacsés et aux concubins, ouvrant ainsi l'adoption aux couples de même sexe, - définir juridiquement un nouveau statut de coparent qui aille au-delà de la « délégation d'autorité parentale ». Ainsi, l'intérêt réel de l'enfant sera-t-il enfin pris en compte.
Le conflit, c'est la vie, et la famille n'est pas épargnée. Qu'il s'agisse de différends dans le couple, dans la fratrie ou entre générations, la médiation familiale est une pratique réglementée et adaptée qui vous permettra de dégager des pistes de solutions, pour vous et pour vos proches. Ce guide pratique commence par présenter les fondements de la médiation pour proposer ensuite des alternatives aux différents types de conflits (valeur, besoin, intérêt), selon les différents liens familiaux. Il s'appuie sur des exemples et des témoignages.
Tout le monde sait qu’il y a 2 sexes, mais beaucoup semblent ignorer qu’il y a de ce fait 2 sexismes, et qu’il existe un mot pour désigner le sexisme contre les hommes. Pour la 1ère fois, un ouvrage s’efforce de déterminer ce que représente la misandrie, occasion de plusieurs découvertes : la misandrie n’est pas seulement un sentiment d’aversion, c’est aussi un ensemble de théories qui prétendent démontrer l’infériorité morale des hommes. Ces théories, professées depuis plusieurs siècles jusqu’à aujourd’hui, n’ont guère changé sur le fond leurs tenants sont aussi bien des hommes que des femmes, dans nos sociétés, la culture misandre est assez forte pour influer négativement sur les rapports entre les sexes, la condition paternelle, les lois, le fonctionnement de la Justice, les conceptions de la lutte contre les violences ou de l’éducation. Si l’on veut lutter efficacement contre le sexisme, il est temps de mettre au jour sa face cachée. L’auteur étudie depuis 15 ans les stéréotypes, les identités de genre et les différentes formes de sexisme.
La sexualité de l'homme est-elle moins mystérieuse que celle de la femme, comment se construit la virilité, quelle est la place des parents dans la construction de la sexualité du jeune homme, d'où viennent les fantasmes qui animent le désir masculin, quel rôle y joue la féminité. À partir de cas cliniques, l'auteur dévoile les ressorts inconscients de la sexualité masculine, avec une grande liberté de ton, dans un langage simple, où les références psychanalytiques sont connues de tous.
Enquête psychoculturelle sur la civilisation sécularisée. D'une brûlante actualité dans un contexte où tout est mis en oeuvre pour détruire la famille, la réédition longtemps attendue de cet ouvrage vient à point pour éclairer tous ceux qui s'inquiètent de voir nos sociétés occidentales se désagréger. L'auteur, éminent psychiatre, ne se contente pas de faire le diagnostic d'une société malade. Dans une analyse lucide et argumentée qui embrasse les aspects historiques, culturels, psychologiques et sociaux de la question, Alexandre de Willebois remonte aux causes les plus profondes du mal moderne : une société sans père est une société sans repères. Sans s'arrêter à un constat d'échec, l'auteur propose des remèdes concrets à mettre en oeuvre, en commençant par la famille, cellule de base de la société et lieu de transmission des valeurs.
C'est l'histoire d'un homme face au divorce, elle se déroule à l'Ile de La Réunion avec des dérives de toute nature et dans tous les domaines. L'auteur a résisté jusqu'aux limites humaines poussées dans ses derniers retranchements. Aujourd'hui, il a créé l'association de défense des pères Paire 2 coeurs dont il est le président. La force est en lui et il sillonne les routes de l'île avec sa trésorière et son correspondant de secteur: partenaires sociaux, aide à la rédaction, conseil juridique, éducation nationale, services de police et de gendarmerie, CAF, services administratifs, assistante sociale et relations médias. La tâche est immense, les interventions se multiplient: tout niveau social et tout secteur géographique. Ce livre est une véritable mine d'informations pour les personnes qui souhaitent en savoir plus sur le divorce.
Pour la première fois, Laetitia se confie sur sa vie dans ce récit authentique et fort. Entourée d'amour jusqu'à ses 16 ans, sa vie bascule lorsqu'elle rencontre l'homme qui devient le père de ses enfants. Son existence est dorénavant rythmée par la violence. Une violence verbale, physique, moral et psychologique, pour elle et ses enfants. Laetitia pense retrouver refuge et aide dans les services sociaux. C'est la désillusion total. Elle doit alors affronter la violence institutionnelle véritable rouleau compresseur. D'audience en placement familiaux, d’arguments arbitraires en rumeurs malveillantes, de protections illusoires en enlèvement d'enfant à l'âge de 3 jours sous escorte armée, les services sociaux ruinent sa confiance. Elle devient littéralement mère de personnes. Sa soif de vérité, son courage, sa détermination et son amour pour ses enfants l'amèneront cependant un jour a rencontrer ses bienfaiteurs. Tout d'abord le "fil d'Ariane France" puis une émission de télévision envoyé spécial. Sa vie devient une affaire dévoilée au grand jour. les comportements des services sociaux sont mis en cause. au fil des pages, l'auteur nous emmène sans tabou au cœur de sa vie privée. Privée d'amour, de reconnaissance, de droit au respect. Au cœur d'un système judiciaire et social qui peut réduire votre vie en miettes. L'engagement est omniprésent pour dire non à l'injustice, non aux mensonges, non aux abus. C'est le récit d'un bras de fer avec l'administration et la justice. Le témoignage poignant direct d'une mère qui se montre plus forte que la violence. Expérience qui vivent malheureusement trop de parents encore aujourd'hui.
Le féminisme nous a ouvert les yeux sur la violence conjugale et a contribué et continue de contribuer à l'évolution positive de notre société. Certaines féministes, par contre, n'ont ouvert qu'un seul œil sur cette violence : celle faite aux femmes. Elles ont délibérément fermé l'autre œil sur la violence faite aux hommes. La raison en est très simple : elles ont fait de la violence conjugale un débat politique, où l'homme est perçu comme l'abuseur et la femme la victime, plutôt que de présenter la violence comme un réel phénomène social dont les causes et les solutions ne sont pas d'ordre politique ou sexiste, mais plutôt d'ordre socio-économique. Peu d'auteurs ont eu le courage de s'élever contre la rectitude politique actuelle dominée par le lobby féministe radical qui rend l'homme responsable de toute violence domestique malgré les faits scientifiques contredisant cette accusation. Yvon Dallaire nous présente des faits surprenants, presque incroyables, démontrant que la prévalence de la violence féminine est égale à celle de l'homme, que même certains types de violence se retrouvent davantage du côté des femmes. L'objectif de l'auteur n'est pas de partir un débat à savoir lequel de l'homme ou de la femme est le plus violent, mais plutôt de susciter une réelle prise de conscience de toute la réalité de la violence conjugale et domestique afin, qu'ensembles, hommes et femmes puissent arriver à l'éradiquer. Pour ce faire, il importe de connaître les réelles dimensions de cette violence, plutôt que de rechercher un coupable, toujours le même, à punir. La violence ne peut être que le résultat d'une malheureuse escalade réciproque
Parler de la violence féminine provoque toujours un malaise tant il est difficile d imaginer la femme en criminelle... Lorsque c est le cas, elle est aussitôt traitée comme un cas unique, voire comme une victime. Pourtant, la majorité des cas de maltraitance des enfants au sein de la famille est le fait des mères, et la délinquance des adolescentes est en nette progression, y compris pour des actes d agression à caractère sexuel. Quant aux hommes battus, ils sortent de leur silence. Les médias font un large écho aux crimes les plus spectaculaires, infanticides répétés, actes de barbarie guerrière... Sans compter les agressions quotidiennes souvent plus discrètes, verbales ou psychologiques, mais courantes au bureau ou à l école, qui peuvent provoquer d immenses dégâts. Alors, faut-il en finir avec un tabou : la figure de la femme protectrice et aimante ? Ou, comme l'auteur, se demander, en allant au-delà des statistiques, des faits et des études théoriques, ce qui a changé pour que cette violence, qui a peut-être toujours existé, éclate maintenant au grand jour ? S'appuyant sur les expertises qu'elle a été amenée à réaliser, l auteur éclaire les ressorts de cette violence, une violence que nous maîtrisons, mais qui n en reste pas moins enfouie en chacun de nous, hommes et femmes.
A partir du témoignages de personnes aujourd'hui sexagénaires qui révèlent les "violences éducatives ordinaires" (VEO) qui ont accompagné leur vie, de l'adolescence à leurs jeunes années, récit émouvant de biographies typiques et une analyse psychosociologique des causes sociales et familiales de ces faits. Le point important porte sur l'écart entre la banalisation de la violence (physique, verbale, écrite) exprimée par les parents envers les enfants, qui la rend quasiment invisible socialement, et la puissance destructrice de cette violence qui, non seulement implante les traumatismes et les traces mnésiques, mais structure également les valeurs et les comportements résilients des adultes que ces adolescents sont devenus. Inhibition du désir et disqualification narcissique, contrôle répressif de la sexualité adolescente, rivalité intergénérationnelle instaurée par des parents tout puissants qui se pensaient oracles universels, jalousie, paroles et écrits pervers de la part de parents envers leurs enfants...
Cet ouvrage fait le point sur une pathologie encore mal connue, dont l’existence même est contestée. Elle est pourtant au coeur des plus graves litiges autour de la question du droit de visite ou de la garde des enfants. Le « syndrome d'aliénation parentale » est un trouble qui survient chez l'enfant essentiellement dans le cadre d'un litige à propos du droit de garde. Sa première manifestation se traduit par une campagne non justifiée de dénigrement de l'enfant contre un parent. Il en résulte le dénigrement du parent aliéné, à partir de la combinaison d'un programme d'endoctrinement du parent aliénant (lavage de cerveau) et de la contribution de l'enfant lui-même. Quand un réel abus ou une négligence parentale sont présents, l'animosité de l'enfant peut être justifiée, dans ce cas, le syndrome d'aliénation parentale n'est pas pertinent pour expliquer l'hostilité de l'enfant.
De la conception à l'âge adulte, en passant par la phase oedipienne et l'adolescence, quelles sont les attentes d'une fille vis-à-vis de son père. Quelle est aujourd'hui la place du père, dans une société où le géniteur, l'éducateur, le donateur du nom ne se confondent plus nécessairement en une même personne. Comment gérer la paternité dans les familles recomposées ou monoparentales. L'auteur nous propose sa re-définition du rôle du père par rapport à sa fille en s'appuyant sur la psychanalyse, la sociologie et l'histoire culturelle.
Aux Etats-Unis, les extrémistes de Women without Men assurent que le monde serait meilleur si les hommes, tous les hommes, étaient mis à la retraite anticipée. Dans la vertueuse Espagne, j'ai vu des chicas débridées tenir tête à des machos déboussolés. Au nord de la vieille Europe, dans cette Suède patrie des réformes sociales, j'ai écouté des pères brimés qui confessaient leur mal de vivre. Au Japon, j'ai découvert une génération de filles révoltées, les rebelos, décidées à ne plus sacrifier leur carrière à un mari absent. En terre d'Islam, des femmes algériennes ou turques m'ont raconté leur engagement physique contre l'ignorance intégriste, leur peur de la régression. En Bosnie, des femmes réfugiées, souvent victimes de viols, m'ont parlé de leur haine de la guerre et des hommes qui la font. Et je me suis arrêté en France, pour observer ce que l'amour, les relations et le couple étaient devenus. Artémis serait-elle de retour ? Nous voici revenus aux années de la sororité triomphante et des révolutions féminines. L'ère de l'amour en guerre.
L’enfant a certes toujours besoin des deux mêmes ingrédients: l’amour et la loi. Mais ils peuvent être fournis tour à tour par le père et la mère, argumente l’auteur, émérite professeur de psychologie. Le père qui dit toujours « non » (Lacan), ou s’efface devant la mère (Winnicott) est selon lui complètement has been aujourd’hui. Tout comme les moralistes qui le défendent encore. Cette analyse de fond, très lisible, propose une version mieux équilibrée et plus impliquée de la paternité, incluant l’affection et la confiance.
Avec la fin du patriarcat occidental classique, la position du père au sein de la famille a radicalement changé, sa manière d’exercer la paternité aussi. Le nombre de familles monoparentales a explosé et, désormais, un spermatozoïde suffit pour qu’une femme donne naissance à un enfant : elle n’a plus besoin d’un homme. Quels seront les effets de ces bouleversements sur la filiation et les générations à venir ? Les hommes, mais aussi les enfants et les femmes pourront-ils s’y retrouver ? Le psychanalyste Jean-Pierre Winter invite à réfléchir à ces questions dans un monde caractérisé par l’effacement du père. En rappelant que sa place n’est pas simplement celle d’une figure éducative masculine, l’auteur de Transmettre (ou pas) dessine les contours d’une fonction à réinventer.
Dans le théâtre d'Euripide, une femme, Médée, assume en toute lucidité le meurtre de ses enfants. Ce drame recouvre en fait une réalité terriblement humaine. Cette étude en décèle la trame dans les affaires criminelles (certains types d'infanticide), la clinique infantile (certains cas d'aliénation mentale de l'enfant) et les affaires familiales (des pères privés de leur enfant). À travers les situations décrites, une constante s'impose: une femme abandonnée par son mari réduit son enfant à un objet de vengeance. Le présent essai décrit des situations qui répondent aux caractéristiques de la tragédie grecque et démontre l'hypothèse évoquée par certains psychanalystes d'une structure latente qui conduit sous sa forme exacerbée au meurtre de l'enfant: le complexe de Médée. Dans cette nouvelle édition, l'auteur confirme et démontre par une illustration clinique inédite, l'existence de la structure médéique dans certains cas de séparation parentale: lorsqu'une mère use de tous les subterfuges possibles pour priver le père de son enfant afin de se venger de lui (ce qui le distingue du Syndrome d'Aliénation Parentale).
Les histoires d'amour finissent mal, en général... et quand il y a des enfants, la guerre que certains parents déploient devient meurtrière. C'est ce qui arriva à l'auteur. Le cas récurrents, ces derniers mois, de pères juchés au somment de grues pour réclamer une révision de leur dossier de garde ou de visite, est l'arbre qui cache la forêt. NON, les droits des pères en France ne sont pas égaux à ceux des mères, NON la garde partagée qui est privilégiée automatiquement dans certains pays européens n'est pas appliquée facilement en France. Sylvain Moraillon met en cause les Services Sociaux avec un réalisme qui fait froid dans le dos. Tout le monde passe à la moulinette de son expérience: le Jaf, les procureurs, les experts mandatés, les psychologues et les avocats. Alors, avec une plume vraie et cruelle, l'auteur raconte son calvaire et celui des autres parents. Non, un enfant n'est pas un jouet.
Réservé, parfois honteux, l'amour paternel a souvent pris le masque de l'autorité. Aujourd'hui pourtant les masques tombent. hommes et femmes réclament l'égalité de leurs droits respectifs. L'auteur expose les données de ce nouveau défi que s'est lancé notre société. Ce défi est celui d'un nouveau code moral où le devoir de pudeur, qui fut longtemps le lot du père, cède à un droit nouveau, celui d'aimer ses enfants en toute liberté.
Où en est le divorce en France ? Comment la Justice le règle-t-elle dans les cas difficiles ? Le juge ne peut plus invoquer les modèles traditionnels. En l’absence de repères, ce sont souvent les experts, les « psy » qui ménagent leurs conseils et affichent leurs certitudes. Par-delà le divorce, ces difficultés révèlent les impasses d’un mode de pensée dominant qui ne voit plus dans la loi commune que l’ennemie de la liberté de chacun. Pour protéger la vie privée, n’est-ce pas la loi qu’il faut réinventer ? Sociologue du droit, spécialiste de la famille et de la vie privée, l'auteur est chargée de recherche au CNRS et a rédigé un rapport intitulé Couple, filiation et parenté aujourd’hui.
Lors d’une rupture, notre cadre identitaire et familial se trouve fracassé. Tout est à réinventer. Notre relation de couple n’existe plus mais il est nécessaire de reconstruire et de consolider notre relation de parents. Conçu et rédigé par une médiatrice familiale, ce guide interactif, concret et positif propose une démarche en deux temps : - un autodiagnostic, pas à pas pour faire le point sur la relation, - un parcours de coaching étape par étape pour reconstruire une relation apaisée. Illustré d’exemples, agrémenté de grilles d’évaluation et jalonné d’exercices, il suggère en particulier l’élaboration d’une charte parentale et d’un plan de coparentalité. Ce livre constitue la trousse de secours de toute séparation
Chaque année 250 000 mariages sont célébrés en France pendant que 120 000 décisions de divorce sont prononcées. À l’instar du marché du mariage, celui du divorce suscite de nombreuses convoitises. De multiples professions (avocat, magistrat, notaire, psychologue, coach) gravitent autour de ce véritable phénomène de société. Ce qui était hier réprouvé par la Justice et par la morale est aujourd’hui banalisé, généralisé, voire encouragé. Le plus troublant n’est pas l’ampleur du phénomène lui-même mais la gestion qui en est faite par nos pouvoirs publics et les conséquences qui en résultent : délais de procédure inadmissibles, injustices notoires, destructions familiales, suicides, ruines et déchéances. Chaque jour qui passe, les médias relatent des drames familiaux liés aux mésententes des époux. Pour autant, aucune prise de conscience n’est aujourd’hui intervenue. Certes des initiatives isolées ou des mouvements associatifs tentent d’éclairer nos citoyens sur la gestion désastreuse des dossiers de séparation mais il semblerait que cela reste inefficace. Il m’a donc paru nécessaire de partager mon expérience professionnelle mais aussi personnelle au sujet du divorce afin de révéler et de faire cesser dans les meilleurs délais cette gestion scandaleuse qui ruine les rapports familiaux, sape les valeurs morales, détruit nos enfants et délabre notre société.
L'ouvrage montre comment les différents acteurs: conjoints, parents, enfants, adolescents, se débrouillent avec l'objectif paradoxal d'échanges égalitaires non seulement entre les sexes mais aussi entre les générations. L'auteur rappelle que la question du pouvoir reste centrale au sein de la sphère privée, alors qu'est affirmé pour chacun l'objectif de sa réalisation personnelle et de son épanouissement. Pris dans ces tiraillements, le dialogue s'affirme d'autant plus comme une nécessité pour l'équilibre familial, mais il se révèle en bien des cas un idéal précaire.
Pourquoi divorce-t-on si souvent aujourd'hui ? Comment peut-on se séparer, et quelquefois se détester, lorsqu'on a tout partagé ou point de concevoir ensemble des enfants ? Les questions des adolescents sur le divorce laissent en général les adultes sans voix tant elles sont directes. Pour eux, comme pour les adultes, la rupture représente une épreuve dont il ne sert à rien de minimiser les effets. Ne sont-ils pas les premiers concernés par les déménagements, les changements d'école ou l'apprentissage d'une nouvelle organisation familiale, souvent contraignante ? Comment leur donner les moyens de se construire en confiance, sans rien renier de leur histoire personnelle, entre deux maisons et deux univers différents ? À partir d'exemples vécus, les auteurs s'attachent à dédramatiser une situation douloureuse et à dégager les repères dont tout enfant a besoin lorsque ses parents se séparent.
Oser critiquer un certain féminisme valait, il y a peu, d'être taxé de réactionnaire, mais aujourd'hui le sujet peut être traité sans œillères. Cet essai vient relancer le débat. Il montre comment, au nom d'une certaine idée de la liberté et de l'égalité, une idéologie moderniste appelée féministe puisqu'elle s'oppose radicalement à l'idéologie mise en place par l'homme, devient à son tour dominante. Il ne s'agit pas de ressusciter ici la traditionnelle guerre entre l'homme et la femme, mais de rappeler les rapports difficiles entre le sexe dit fort et le sexe prétendu faible. Après avoir dessiné les grandes lignes d'une confrontation qui va de l'installation de la société patriarcale à sa contestation moderne, l'auteur dénonce la bien-pensance actuelle vis-à-vis de l'idéologie féministe. En effet, au nom de la nécessaire émancipation de la femme et de la juste lutte contre l'oppression, le féminisme en vient à nier la différence des sexes et à diaboliser l'homme perçu comme inutile. Ce nouveau dogme qui est en train d'accoucher d'une société sans pères et sans repères, a de redoutables conséquences dans les domaines de l'évolution de la famille et de l'éducation des enfants. L'auteur ne se contente pas de dénoncer les dérives féministes (qui sont aussi celles de la démocratie), il s'attache aux racines mêmes du malaise de notre société et dénonce aussi le machisme et l'intégrisme qui, partout, se font menaçants. Il aborde le sujet sous les angles historique, sociologique, psychologique, politique et économique. En ciblant les faiblesses de l'idéologie machiste et celles de la nouvelle idéologie féministe, l'auteur invite les hommes et les femmes à ne pas s'enliser dans un manichéisme stérile mais à sortir de la confusion et des illusions pour inventer ensemble un projet adulte. Il est temps d'inventer une alternative aux deux idéologies, l'une réactionnaire et l'autre utopique qui s'affrontent et s'entretiennent mutuellement pour donner envie de vivre ensemble.
cette sociologue retrace l'histoire de la famille (avec des comparaisons avec d'autres pays), sur plusieurs décennies où la famille est passée du rang de valeur refuge centrale (après la Libération) à celui de valeur incertaine et fragile. L'auteur décrit les grands débats qui se sont succédés dans l'intimité des foyers: la conception du couple, le rôle des parents, l'éducation des enfants, l'émancipation des adolescents, la libération des femmes, les formes nouvelles d'unions et de désunions, l'optimisme des individualistes qui entendent vivre leurs désirs… Ce livre montre que les progrès de la génétique, accompagnés par le droit, vont permettre l'identification sûre du père génétique, gage de réhabilitation de la figure du père au sein de la famille. Il s'agira aussi, dans les années à venir, d'encourager la solidarité familiale. L'instabilité familiale a en effet un coût (financier mais aussi humain) qu'il faudra réduire: la famille permet de lutter contre l'exclusion, elle est une chance pour l'intégration et pour le lien social.
Divorce par consentement mutuel, divorce par acceptation du principe de la rupture du mariage, divorce pour altération définitive du lien conjugal, divorce pour faute : ce guide examine tous les modes de ruptures du mariage et du concubinage, et en aborde les questions pratiques (dispositions pour les enfants, les dispositions financières). Il éclaire également le lecteur au travers de très nombreux témoignages issus de la longue pratique de son auteur, qui n'hésite pas, avec impertinence, à mettre au jour les incohérences et les défaillances du système judiciaire.
On a beaucoup parlé des " nouveaux pères ". On a nettement moins cherché à savoir à quoi sert un père. mais que sait-on aujourd'hui des effets de l'implication concrète des pères ? que nous enseignent les études les plus sérieuses sur ce que doit être la contribution des deux sexes au bon développement d'un enfant ? Ce livre devrait aider chaque homme à mieux vivre sa paternité et chaque femme à trouver le bon équilibre avec son enfant et son conjoint.
Comment les hommes affirment et assument aujourd'hui leur paternité. Que sont devenus les pères. Depuis près de cinquante ans, on proclame leur disparition, voire leur démission. Aujourd'hui, les pères s'impliquent et revendiquent un lien fort avec leurs enfants. En convoquant, autour de cette question, les enfants, les mères, les pères, les professionnels de l'enfance et les chercheurs, grâce à des nombreux témoignages, l'auteur dresse un bilan de santé des pères et une histoire de la paternité, entre rejet, résistance et libération. Les approches y sont multiples: psychologique, sociologique mais aussi anthropologique, littéraire...
Il est possible de détruire quelqu'un juste avec des mots, des regards, des sous-entendus: cela se nomme violence perverse ou harcèlement moral. Un mot peut tuer. Pour déstabiliser et détruire, les armes de la malveillance, de la manipulation et de la persécution sont innombrables. La perversité ordinaire d'un conjoint, d'un parent, d'un supérieur peut briser un couple, défaire une vie, ruiner une carrière professionnelle. La loi universelle du plus fort règne le plus souvent dans la famille, l'entreprise, la société. L'agresseur mène patiemment son œuvre paralysante et meurtrière. Sa victime se laisse peu à peu enfermer dans le piège prévu pour son supplice. Comment comprendre, analyser, vaincre le harcèlement psychologique, quelles solutions, quelles parades y opposer ? Dans ce livre avec témoignages, l'auteur analyse la relation perverse et met en garde contre toute tentative de banalisation. Elle nous montre qu'un même processus mortifère est à l'oeuvre, qu'il s'agisse d'un couple, d'une famille ou d'une entreprise, entraînant les victimes dans une spirale dépressive, voire suicidaire. Ces violences insidieuses découlent d'une même volonté de se débarrasser de quelqu'un sans se salir les mains, car le propre du pervers est d'avancer masqué. Il faut dévoiler cette imposture pour permettre à la victime de retrouver ses repères et de se soustraire à l'emprise de son agresseur. S'appuyant sur son expérience clinique, l'auteur se place en tant que victimologue, du côté des personnes agressées pour que le harcèlement qu'elles subissent soit pris en compte et nommé pour ce qu'il est: un véritable meurtre psychique. Le sujet du harcèlement moral reste largement inédit en France.
La question de la résidence alternée pour les enfants après la séparation de leurs parents déclenche les passions et oppose violemment les pour et les contre. Au-delà des partis pris antagonistes et militants, ce Livre blanc articule les éléments complexes à l'oeuvre: tout d'abord la protection de la santé psychique des enfants, mais aussi l'égalité des droits et devoirs d'un père et d'une mère devant l'exercice de l'autorité parentale, la reconnaissance de la liberté des individus d'organiser leur vie privée et familiale en prenant en compte l'intérêt de tous les membres de la famille, et, enfin, la lutte contre la domination masculine. Cet ouvrage s'appuie sur les pratiques cliniques et les travaux de douze professionnels et chercheurs de champs disciplinaires différents (sociologie, psychologie du développement, psychologie clinique, pédopsychiatrie, psychanalyse, droit, médiation familiale) qui ont développé depuis de nombreuses années une réflexion sur la résidence alternée, et souhaitent en faire profiter un public élargi. L'objectif visé par cet ouvrage est d'ouvrir la confrontation sereine des positions et le dialogue, afin d'arriver à élaborer une réflexion collective originale et constructive. Ce " Livre blanc " témoigne de la volonté d'engager une réflexion en se fondant sur une argumentation solide mais exposée de manière concise dans chaque champ disciplinaire invoqué.
Ce livre essaie de déterminer les causes immédiates et lointaines de ce féminisme extrémiste insidieux et totalitaire et en montre les effets néfastes quand il aboutit à ne plus prendre en considération la valeur éducative de l'un des parents pour apprécier l'intérêt de l'enfant, pour assurer la formation de son caractère et de son esprit, pour lui donner les chances d'un avenir professionnel et social correct malgré le handicap du divorce, avec toutes ses conséquences désastreuses. Excluant tout hypogynisme, ce livre s'attache à proposer des modifications légalises et réglementaires propres à réduire le nombre des divorces et à faire de celui-ci, lorsqu'il parait inéluctable, un remède, et non pas une malédiction qui se retourne contre la société.
Enquête sur la place du père dans les familles occidentales. Etudie la place du père en Occident et analyse son rôle dans le développement de l'enfant: porteur des épreuves de la vie, vertu d'apprentissage quand il guide l'enfant hors du cocon maternel, vertu transcendante, etc. Enquête également sur les ravages sociaux engendrés par cette absence: délinquance, criminalité, suicide. Fournit des pistes pour que le père retrouve sa place et son autorité.
Un rappel historique des différentes théories psychologiques liées à la " crise de paternité " permet de mieux cerner la véritable place du père auprès de ses enfants.
Pour toute une génération d’enfants, le divorce ou la séparation des parents se traduit souvent, dans les faits, par la relégation du père à un rôle secondaire, quand ce n’est pas son éviction complète de presque tous les domaines. Pourquoi ? Quelles sont les raisons historiques, sociales ou juridiques qui, dans notre pays, font qu’un enfant sur trois environ ne voit plus son père après une rupture ? Que dit la loi et que peut le droit ? Plus largement, que sait-on de l’impact de la séparation sur le développement de tous les enfants qui la subissent ? Forts de leur expérience respective, s’appuyant sur les études les plus récentes sur le sujet, les auteurs nous montrent ici que non seulement les enfants de la séparation ont besoin de leurs deux parents, mais qu’il est possible, concrètement, moyennant quelques mesures précises et une certaine évolution des mentalités, d’atténuer les difficultés, parfois les drames, qui surviennent à l’occasion d’une rupture parentale.
Les avancées considérables dans l'étude des liens interactifs mère-enfant ont permis de manière conjointe qu'une attention toute particulière soit portée à la place du père. Ainsi entre autres exemples, la qualité de la relation à la mère (de son enfant), le rapport aux ascendants, la part de masculin qui existe en lui, l'homme qu'il se sent être favorisent ou non l'avènement de la fonction paternelle chez le père. À partir de leurs expériences dans des équipes de maternité et des services de néonatalogie, de plus en plus en relation avec les pères, des professionnels nous disent, avec Paul Marciano, comment, selon eux, le passage vers la paternité s'opère.
Ce livre tente de répondre à la question pourquoi certains pères réussissent-ils mieux que d’autres dans l’éducation de leurs enfants ? Il suggère quelques explications plausibles. Bien élever ses enfants est le plus grand défi, et de loin, auquel un homme peut être confronté. Sans rien exagérer, on peut dire qu’à ce succès ou à cet échec correspond le succès ou l’échec de sa vie.
En courts récits illustrés, cet ouvrage raconte le désarroi des hommes divorcés quand le week end ils se trouvent face à leur enfant. Dans un style pudique, juste et poignant, tout est dit.
La séparation des parents provoque une rupture dans la vie de l'enfant qu'il s'agit de rendre la moins brutale possible: c'est dans ce but qu'a été introduite dans la loi l'autorité parentale conjointe, puis, après bien des hésitations, la résidence en alternance de l'enfant aux domiciles de ses parents (loi votée en mars 2002). Mais ce partage de l'autorité parentale et surtout de la résidence de l'enfant continue à susciter des polémiques. Or les arguments auxquels ont recours ceux qui s'y opposent apparaissent souvent caricaturaux. Dans ce livre, fondé sur la seule recherche qui s'est centrée en France sur ce sujet, l'auteur analyse en détail les arguments avancés par les partisans et les détracteurs de la résidence alternée, donnant la parole aux parents et aux enfants, aux juges et aux avocats. Cette nouvelle édition fait l'objet d'une postface inédite de l'auteur, qui s'attache à montrer comment ont évolué les positions des uns et des autres, dans une période où lentement la résidence alternée se diffuse, y compris dans les milieux autrefois les plus réticents. Un livre indispensable pour permettre aux parents concernés et aux professionnels de mieux comprendre les conditions et l'intérêt pour les enfants d'une telle solution de résidence, ainsi que les enjeux qu'elle recouvre.
Beaucoup plus qu'on ne peut généralement le penser, l'attitude des parents à l'égard de leur enfant, la façon dont ils se le représentent et les relations qu'ils entretiennent avec lui sont tributaires de l'état des connaissances savantes sur la petite enfance. Ce sont ces savoirs issus de la médecine, de la psychologie, des sciences humaines, qui délimitent le cadre de référence à travers lequel l'enfance est perçue. Les normes éducatives mais aussi les attitudes de tout un chacun à l'égard de l'enfant sont façonnées par ces discours savants. La parentalité l'art d être parent, qui semble pourtant si naturelle, y trouve sa légitimité. L'étude de l'évolution de ces savoirs depuis la dernière guerre mondiale montre bien l'importance de ceux-ci comme cadre de référence de la société à l'égard du petit enfant. Mais ces savoirs évoluent, et bien souvent de façon contradictoire et conflictuelle. L'importance prise récemment par la question du père et les polémiques développées auparavant sur l'intérêt de l'accueil collectif le montrent à l'évidence. En fait, la légitimité du discours scientifique masque son caractère hypothétique, alors même que la diffusion de ce discours par les médias tend à le constituer en discours de la vérité. Le chemin est long de l'émergence de la théorie de la carence maternelle après-guerre aux questionnements sur la filiation suscités par les techniques de procréation médicalement assistée. Une image se construit, celle de l'enfant-sujet à multiples facettes?: l'épanouissement, la performance et la vulnérabilité. L'impact des théories psychanalytiques s'y donne à lire. Plus récemment, les travaux sur les apprentissages précoces favorisent l'investissement parental sur les performances d'un super bébé qui devra affronter l'âpreté de la compétition scolaire et sociale. Autant d'approches montrant qu'à l'heure actuelle, le petit enfant est constitué en enjeu social de la parentalité, et plus globalement encore, de la conception de la personne humaine.
L'amour s'est consumé, l'argent part en fumée ! A une époque où toujours plus de couples se séparent, la finance du divorce inquiète. Comprendre ses arcanes financières, c'est pouvoir anticiper en cas de conflit au sein du couple. Comment rétablir un budget ou encore évaluer une prestation compensatoire ? A l'aide d'exemples chiffrés, l'auteur indique comment recenser et évaluer les revenus et patrimoines, et présente des méthodologies pratiques pour établir les droits respectifs des époux. L'ouvrage rend compréhensibles les procédures financières qui ont lieu dans le divorce.
Du « droit applicable à l'enfant », vision traditionnelle mais qui demeure ambiguë, on est passé, notamment depuis la Convention de l'ONU de 1989, aux « droits de l'enfant ». Cette mutation récente est la traduction de la promotion de la philosophie des droits de l'homme : l'enfant est désormais pensé comme un sujet, une personne dotée de liberté. Certes, pareil changement de perspective se réfère volontiers à « l'intérêt supérieur » de l'enfant. Reste que celui-ci est toujours qualifié de tel par les adultes. Et que le premier droit de l'enfant est sans doute celui de devenir un homme ou une femme, responsable et heureux.
Comment annoncer à votre enfant que vous avez décidé de vous séparer ? Quelles sont les attitudes à privilégier pour le protéger au mieux dans ce moment difficile ? Cet ouvrage décrit les effets psychologiques de la séparation conjugale sur l’enfant et l’adolescent afin de repérer et prévenir l’apparition de troubles éventuels. En déroulant toutes les facettes, affectives, sociales, juridiques, du lien parents-enfant mis à mal, il vous aide à traverser cette épreuve et à préparer sereinement votre avenir et le leur.
Ouvrage consacré aux conséquences psychologiques de la séparation parentale sur l'enfant et aux techniques de médiation familiale et d'aide individualisée à mettre en œuvre pour en atténuer les effets. Parentalité et séparation. Les places des parents. La psychopathologie de la séparation parentale. La place de l'enfant. La culture et la parentalité. Psychologie de l'enfant et séparation parentale. Le développement de l'enfant. L'enfant dans sa famille. La parole de l'enfant. Prévention des difficultés psychologiques. Adaptation de l'enfant à la séparation parentale. La prévention des troubles psychiques chez l'enfant. Le lieu de vie de l'enfant. La place de l'enfant lors des recompositions familiales. Avis des professionnels aux différentes étapes de la séparation parentale. Le suivi de la séparation. La procédure judiciaire. L'après-jugement. Conclusion. Bibliographie.
Les pères aimeraient-ils parfois trop leurs filles ? et surtout, savent-ils les aimer comme il le faudrait ? Les pères ont une influence décisive sur l'avenir de leur fille, sur la femme qu'elle sera, sur les choix de vie qu'elle fera. Pour que pères et filles se rencontrent et se comprennent, il leur faut souvent toute une vie. Les aider à mieux se connaître, à être plus à l'écoute les uns des autres, telle est la très belle quête à laquelle on nous convie ici.
Entre les filles et leurs mères circule une violence d'autant plus terrifiante qu'elle est bien souvent ignorée. Pourtant, non seulement elle conditionne la nature et le devenir de leurs liens, mais elle envahit l'univers affectif de toutes les femmes. Elle traduit le pouvoir que, par-delà les années, toutes les mères gardent sur leurs filles, influant ainsi sur leurs relations avec leurs partenaires comme avec leurs enfants, pesant sur leur histoire tout entière. L'amour maternel a son envers : la tentation de la recherche du double idéal pour les mères , la violence et la pression pour les filles, empêchées d'être elles-mêmes... Aldo Naouri livre, pas à pas, ses réflexions et ses expériences de praticien ouvert à la psychanalyse, sur un ton personnel et sensible.
Dans la saga des Atrides, pour venger le sacrifice de sa fille Iphigénie, Clytemnestre a ordonné le meurtre de son mari Agamemnon, et provoqué en retour la rage de son fils Oreste qui n'a plus qu'un but: réhabiliter le père. Oreste pose la question moderne: l'enfant peut-il ne pas en vouloir inconsciemment à une mère qui renie en lui la part de celui qui l'a engendré ? Combien d'Oreste, combien d'Electre pleurent après un père qu'ils ont perdu au bénéfice de la mère ? L'auteur tire la sonnette d'alarme: les "nouveaux pères " sont un mythe. Si quelques hommes se sentent concernés par la paternité, la plupart des femmes gardent sur l'enfant un pouvoir incontesté et qui se vérifie chaque jour en cas de séparation. Rien, dans notre histoire ni dans notre culture, ne préparait le père à assurer son rôle "paternant ". Aujourd'hui, malgré des rapports familiaux démocratisés, il n'a que rarement le temps de cultiver l'intimité avec son enfant, laissant à la femme le soin d'organiser sa garde, son éducation et la reconnaissance d'un père qui n'est pas là. Pourtant tout enfant mérite un père et l'homme n'a pas à être l'éternel absent de la cellule familiale. L'enjeu est de taille: de patriarcale, notre société pourrait bien devenir définitivement matricentrée, au risque de conforter les uns dans leur misogynie et les autres dans leur insécurité...
Ma mère ne prendra pas la succession de ses parents à la ferme. Belle et cultivée, elle attend celui qui lui permettra d'exprimer sa beauté et son intelligence. Jeune étudiant à l'École des arts et métiers, mon père lui promet l'amour, le chic, la mondanité. La fille du pé Baray est particulièrement belle le jour où elle épouse celui qui fera d'elle une grande dame. Hélas ! le rêve ne dura que le temps d'une rose. Je ne connais pas les raisons qui ont fait basculer leur couple. Mais pour sa promesse éphémère mon père paiera. Elle lui confisquera ses trois filles, elle détruira en elles tout ce qui lui ressemble. Sa fille aînée lui servira à ajuster son processus de destruction chez ses deux autres filles. Ainsi, elle en tirera quelques avantages. La machine à tuer le père se met en place. Ma mère la caresse, la peaufine, en perfectionne tous les jours les rouages. La justice n'arrêtera pas le mécanisme, on ne confie pas les enfants aux pères, forcément moins capables de les élever. Jusqu'où fonctionnera-t-elle ? Pendant que les parents explosent de haine l'un envers l'autre, les coups pleuvent pour faire plier les deux rebelles, la mère est toute puissante. Et ce père qui ne vient plus les voir ! Elles se cachent pour pleurer en silence. Heureusement que Mémé Charlotte leur communique son rire et sa belle humeur, que quelques enseignants, troublés par leur visage sombre, les incitent à se confier, et que des amis les aident à grandir. "Dis maman, c'est quoi l'amour ?" "C'est rien, petite sotte, ça n'existe pas, c'est une invention des gens". Leur amour a eu le temps de pénétrer au cœur des filles et les propulse dans la vie avec un tempérament de feu. Elles déposent un grain de sable dans le système et entament un long combat contre le processus de destruction, lequel laissera malgré tout d'irréversibles traces que leurs conjoints se chargent d'atténuer. Durant toute ma vie, je chercherai l'amour de celle qui fut ma mère. Arrivée à l'automne au calendrier de mes ans, je découvre que mes parents se sont aimés. En signant son acte de mariage, mon père ne se doute pas que sa dignité d'homme et de père volera en éclats, que ses filles deviendront la propriété de sa femme et qu'il se battra contre des murailles pour les embrasser de temps à autre, qu'elles l'attendront indéfiniment et qu'elles se cacheront pour pleurer de son absence. Non, il ne se doute pas qu'il portera toute sa vie le lourd fardeau de leur échec conjugal. Fina.
L’amour est une force profonde capable de nous faire évoluer vers un plein épanouissement. Mais que se passe-t-il lorsque la personne qui nous a déclaré son amour se révèle être un vampire affectif ? Ce livre se propose d’étudier au quotidien les méfaits et les conséquences d’une relation amoureuse destructrice avec un manipulateur. À partir de témoignages recueillis, l’auteur expose les mécanismes et les manifestations de cette éprouvante emprise affective et donne des conseils pratiques pour nous en protéger.
Sympathiques, séduisants, réservés ou carrément tyranniques, les manipulateurs utilisent diverses manœuvres pour parvenir à leurs fins. Agissant en douceur, ces "proches", parents, conjoint, connaissances, collègues, parviennent à nous culpabiliser, à nous dévaloriser et à semer en nous le doute. Qui sont ces manipulateurs ? Comment s'y prennent-ils pour nous tenir sous leur emprise ? Sont-ils conscients de leur comportement ? Leurs victimes portent-elles aussi une responsabilité ? Quels sont les moyens de nous protéger de ces terroristes du sentiment ? L'auteur fournit des réponses à toutes ces questions et, surtout, elle propose des moyens concrets pour se protéger ou se libérer de ces "terroristes" du sentiment.
Le but de ce livre est de faire connaitre cette nécessité d’égalité parentale en cas de séparation ou de divorce suite à des décisions juridiques inégalitaires et injustes, ainsi que toute cette détresse qui en résulte aux conséquences parfois dramatiques. Ce livre contient pour un quart, un recueil d’une cinquantaine de témoignages (sur plus de 200 initiaux), de pères ou de mères seuls, d’enfants de divorcés ou de proches de suicidés, introduits par une grande description chiffrée de la problématique et des puissants lobbies, ainsi que de nombreuses propositions. Il contient également les préfaces ou témoignages de cinq député(e)s, souvent présidentes d’association de défense des femmes, de Valérie Pécresse, de Patrick Poivre d'Arvor, de juges, magistrats, docteurs et pédopsychiatres. Le dessin offert par Plantu et paru dans Le Monde, n'a pu être retenu parce qu'en couleur.
"Aujourd'hui, les pères s'occupent plus de leur enfant". "c'est le père qui doit punir". "En cas de divorce, c'est la mère qui a l'enfant". "Le père doit assister à l'accouchement". "l'instant paternel n'existe pas". "un père ne pleure pas devant ses enfants". "un père homosexuel n'est pas un vrai père". "Une fille préfère toujours son père". issues de la tradition ou de l'air du temps, mêlant souvent vrai et faux, les idées reçues sont dans toutes les têtes. L'auteur les prend pour point de départ et apporte ici un regard distancié et approfondi sur ce que l'on sait ou croit savoir.
“C’est la paternité qui donne un sens à notre existence” Philosophe, il publie, avec le chanteur Jean-Jacques Goldman, un dialogue: “Les pères ont des enfants ". Comment est née l’idée ? Jean-Jacques et moi avons sympathisé lors d’une émission de radio. On s’est revu et, chaque fois, on parlait éducation. Ce qui est le plus important dans nos vies, c’est la paternité. C’est elle qui donne un sens à notre existence. Je lui ai donc proposé qu’on fasse quelque chose ensemble sur ce sujet. En tant que père, avez-vous commis des erreurs avec vos enfants ? Jean-Jacques considère qu’il ne s’en est pas assez occupé lorsqu’ils étaient petits. Moi, je n’ai pas suffisamment éduqué mes aînés à l’ennui. Je crois au contraire qu’il faut apprendre aux enfants à être seuls. Qu’aimeriez-vous que l’on retienne de votre livre ? La distinction entre le temps du couple et celui de la paternité. Jean-Jacques dit que l’on devrait concevoir le mariage comme un " bail renouvelable ". C’est un temps contractuel qui peut avoir une fin. Le temps de la paternité, lui, est un temps qui ne se termine jamais.
Pour la majorité des gens, parler d'hommes battus est incroyable. Pourtant, la triste réalité est qu'il existe des hommes battus. Sauf que ceux-ci n'en parlent pas et qu'ils ne peuvent, contrairement aux femmes, compter sur des ressources communautaires pour les aider à sortir du cycle infernal de la violence conjugale. Pour la première fois, une femme, Sophie Torrent, fait de l'homme battu par sa conjointe le sujet d'un livre. En se basant sur le témoignage d'hommes reconnus violentés, elle pénètre au cœur de la dynamique relationnelle sise au sein de la sphère conjugale. Elle définit ce qu'est un homme battu par sa conjointe et en quoi la violence féminine diffère de la violence masculine. Elle explique aussi pourquoi les hommes n'en parlent pas et persévèrent à entretenir une relation dont ils sont victimes. Elle démontre les conséquences négatives des violences physiques sur l'identité de l'homme. Elle décrit les stratégies de l'homme battu pour essayer de gérer cette violence, de la limiter et, même, de la minimiser. Elle pose une question cruciale : l'homme battu peut-il retrouver sa dignité ? Heureusement, ce livre se termine sur une note optimiste lorsque l'auteure décrit ce que peut faire l'homme battu pour quitter une relation conjugale souffrante et dépasser sa réalité d'homme violenté.
L'avenir de la famille française sera-t-il " homoparental " ? À l'heure où quelques pays européens ont déjà accordé aux couples gays le droit au mariage et à l'adoption, la question fait débat en France. Sous la pression électorale, le président songe à équiper les candidats éventuels d'un véritable kit familial : avec le contrat d'union civile, assimilable en tout point au mariage, auquel serait assorti le statut de beaux-parents calqué sur le modèle des familles recomposées. Si le droit à l'enfant revendiqué par les couples homos se trouve bien au cœur de ces nouvelles expériences socio-juridiques, le droit de l'enfant semble avoir été relégué aux oubliettes… Peut-on réellement croire à la neutralité de la sexualité parentale dans la construction psychique de l'enfant ? La souffrance chroniquement observée chez les enfants adoptés, qui n'ont de cesse de retrouver la mère et le père dont ils sont nés, ne risque-t-elle pas de s'aggraver dans le cas où la famille d'accueil ne représente même plus ce modèle ? Favoriser les bons soins au détriment du lien naturel ? l'auteur rétablit la vérité sur les chiffres de l'adoption, dénonce les véritables enjeux de société qui se dissimulent derrière la revendication familiale des homos et fustige l'abandon de la famille traditionnelle par les responsables politiques, sacrifiée à une minorité.
Un homme en fureur donne des coups de pied dans la portière de sa voiture... Une adolescente s'acharne à ne pas manger... Un garçon de 15 ans en tue un autre à coups de couteau... Combien sont-ils, ceux qui sans mots pour le dire se battent avec un ennemi intérieur qu'ils ne connaissent pas ? La violence est partout. Pourquoi ? Parce qu'elle est en chacun de nous: originellement force de vie, elle peut se retourner en pulsion de destruction ou de mort. Christiane Olivier trace remarquablement le portrait de l'ogre intérieur qui est à l'origine de toutes les formes de violence personnelle: boulimie, anorexie, alcoolisme, dépression , ainsi que de toutes les violences ayant pour but de prendre le pouvoir sur l'Autre: incestes, viols et violences familiales, sectes, médias. Exprimées, refoulées, retournées contre soi, ces différentes violences manifestent notre rapport à nous-mêmes et à l'Autre. Elles racontent notre propre histoire. Elles reflètent aussi une époque en mal de père, de repères, d'institutions. Ce livre présente les mécanismes profonds qui déterminent dès l'enfance les sentiments et les comportements des êtres humains. Mieux comprendre son ogre intérieur c'est mieux se connaître et par là même mieux vivre en paix avec soi et les autres.
Ils sont de grands oubliés, représentent un non-dit au coeur du tabou de la violence conjugale: les hommes battus. Leur parole est souvent tournée en dérision, niée. Pourtant, le phénomène est malheureusement bien réel. En moyenne, un homme décède tous les treize jours sous les coups de sa compagne. Des victimes incomprises, parfois jugées, moquées, voire méprisées dans une société patriarcale valorisant encore une certaine forme de virilité. L’auteur connaît bien cette solitude, ce désarroi face à une brutalité méconnue et ignorée. Pendant 17 mois, il supporte les frappes, les insultes, les actes de pure barbarie de celle qui prétend l’aimer. Manipulatrice, avide d argent, la jeune femme, transformée en bourreau, parvient sournoisement à s accaparer ses moyens de paiement. Elle lui fait subir les pires sévices : sel dans les yeux, douches froides, brûlures... Lui interdit l’accès à la salle de bain et aux toilettes, l’oblige à dormir à même le sol, filtre ses messages et le coupe de son entourage... Maxime, qui n’est plus que l’ombre de lui-même, devient son esclave. Trop honteux pour demander de l’aide, il se mure dans le silence. C’est presque par miracle qu’il soit parvenu à s’échapper de cet enfer et entamer une bataille judiciaire. Un témoignage unique, courageux et poignant qui lève le voile sur l’autre visage de la violence conjugale.
Les histoires d'amour finissent souvent mal. Et dégénèrent en histoires de gros sous. Le divorce peut ainsi constituer une alléchante source de revenus et tourner au cauchemar pour certains divorcés. À l'instar de l'auteur de ce récit. Lourdement condamné par la justice, Paul Job doit s'endetter jusqu'au cou pour subvenir aux besoins de son ex-épouse pourtant autonome financièrement. La loi, nécessaire et indiscutable, promulguée en 1975, a été révisée par deux fois, en 2000 et 2005. Mais dans de trop nombreux cas encore, la justice ne prend pas en compte la nouvelle sociologie des femmes. L'auteur raconte, avec malice et colère froide, la situation cachée de milliers de divorcés condamnés à être des "hommes tiroir-caisse". Il décrit les dégâts quotidiens et sentimentaux, les enfants qui disparaissent, le mépris qui s'installe. Et comme il n'est pas au genre à s'apitoyer, ce livre sur le désamour nous invite également à une réflexion stimulante sur l'amour contemporain, ses valeurs et ses nécessités.
Récit en images de la complicité père-fils, cet ouvrage donne à voir la relation si particulière qui peut se tisser entre un papa et son garçon. Ces photographies exceptionnelles, rarement montrées, prises par des anonymes aussi bien que par les plus grands photographes, Capa, Vink, Burri, Goldberg, Koudelka, Cartier-Bresson, Scianna..., racontent une intimité. Elles narrent une histoire d'amour forte, faite d'affection et de rébellion, d'imitation et d'opposition, où les gestes tiennent parfois lieu de mots. Elle est décryptée par un sociologue qui nous raconte l'universel à travers le singulier, nous parle de tous les pères mais aussi de " son papa à lui ".
Depuis plusieurs années la justice est au cœur de nombreux débats de société : Au nom d’un sentiment d’insécurité réduit au phénomène de délinquance, les législations se succèdent qui stigmatisent certaines catégories de la population et portent atteinte, de manière jusque lors inégalée, aux libertés publiques. Loin d’apaiser la peur, ces réformes ont eu essentiellement pour effet de faire de la justice le bras armé du pouvoir politique, de discriminer certaines populations, de limiter les libertés et de remplir les prisons. Le bilan de ces réformes montre comment les discours simplificateurs, jouant sur le ressort du compassionnel, ont contribué à délégitimer tout discours alternatif au sécuritaire sans apporter aucune réponse véritable. Loin d’apaiser la peur, ces réformes ont eu essentiellement pour effet de faire de la justice le bras armé du pouvoir politique, de discriminer certaines populations, de limiter les libertés et de remplir les prisons. Le bilan de ces réformes montre comment les discours simplificateurs, jouant sur le ressort du compassionnel, ont contribué à délégitimer tout discours alternatif au sécuritaire sans apporter aucune réponse véritable. Aïda Chouk, présidente du Syndicat de la Magistrature.
De la violence psychologique au manipulateur pervers narcissique. C’est l’histoire d’un père aimé qui meurt alcoolique et dépressif à soixante quatre ans rongé par la culpabilité, la honte et le remords une semaine avant que sa fille de quarante-trois ans arrive pour le voir. C’est l’histoire d’une petite fille qui prend conscience à quarante-quatre-ans qu’elle a été victime de violences psychologiques, sous emprise d’une mère jalouse et manipulatrice. Si la petite seule aurait pu en mourir, la femme aimée et la mère comblée qu’elle est parvenue à devenir, va l’aider à se sauver. La vie l’a rappelée à l’ordre. C’est son histoire, celle d’un choc-post-traumatique qui ne l’a pas anéantie mais mise sur le chemin de sa résilience et a donné naissance à ce livre, ce malheur merveilleux, qu’elle dédie à son père. L'auteur aime écrire et participe à plusieurs ateliers d’écriture. En 2013 la mort de son père, la pousse à écrire non plus des poèmes ou des petits textes mais un témoignage sur la violence psychologique. Elle panse ses blessures pour ne pas en mourir. Elle dédie ce témoignage à la mémoire de son père. Son rêve d’être publiée sera exaucé par un éditeur qui avait rencontré son mari sur un salon d’art contemporain. Elle était cet après-midi là en train d’écouter le psychiatre et psychanalyste Boris Cyrulnik à une conférence qu’il donnait sur son livre les « âmes blessées ».
Cet ouvrage montre comment toute pensée humaine, quelle que soit la culture, se construit à partir de l'identique et du différent, et comment ces concepts se construisent à partir des sexes. Il offre des solutions pour parvenir à l'égalité en exposant les mécanismes de la différence.
La médiation familiale offre, dans une approche plurielle du conflit appréhendé dans sa dimension à la fois humaine et matérielle, un espace de liberté et d’altérité où peuvent se construire les nouvelles modalités de fonctionnement de la famille d’aujourd’hui. Elle se donne pour objectif le maintien des liens appelés à se poursuivre par-delà la crise, au travers d’une communication de qualité. Elle favorise la recherche de solutions mutuelles répondant aux besoins de chacun. La médiation familiale propose, pour ce faire, un cadre et un dispositif (déroulement) spécifiques, traversés par un processus identifié (travail intérieur mené par les personnes tout au long de la médiation), le tout initié par le médiateur et dans lequel les personnes décident de s’engager. Le recours à la médiation semble devenu aujourd'hui incontournable, quel que soit le domaine considéré : famille, juridique, politique, social, éducation... Dès que des tensions apparaissent, que des conflits se manifestent, on sollicite ou l'on nomme un médiateur. Un tel systématisme interroge : s'agit-il de s'engager vraiment dans le traitement et la résolution de litiges ou cet appel à un tiers ne vis-t-il pas plutôt à apaiser momentanément les parties ? La médiation en principe destinée à gérer les conflits deviendrait-elle ainsi un nouveau mode de régulation sociale ou une simple technique de communication ? Dans ce numéro de Connexions, on cherchera à déterminer les significations attribuables au développement des pratiques de médiation en explorant différents champs professionnels.
Regards croisés de professionnels qui, depuis plus de dix ans, se préoccupent des conflits familiaux et des inconvénients de la procédure judiciaire, surtout dans les cas de séparations, divorces... Chacun découvre, à sa façon, la voie de la médiation familiale : sa philosophie, sa pratique, les raisons de son émergence et son rapport avec l'institution. L'analyse qui en montre les bienfaits et les perspectives n'en masque ni les difficultés ni les limites, même après la loi du 8 février 1995 qui la consacre. Tous ceux qui gèrent traditionnellement le conflit autour des ruptures familiales, dans le champ psycho-social et juridique, se trouvent interrogés : comment chacun va-t-il redéfinir son rôle ou se situer face à la médiation familiale ? Derrière cette pratique, c'est un autre mode de penser les êtres et leurs relations, vers une autre logique de communication en même temps qu'une éthique qui se confrontent avec les habitudes de penser et d'agir liées, entre autres, au système judiciaire. La médiation, qui s'attache à tisser des liens, implique paradoxalement des ruptures pour être mise en pratique. Ce livre s'adresse à chacun des acteurs de la séparation familiale, dans sa réflexion sur sa pratique, éclairée ou décloisonnée par le regard de tous les autres : il est lui-même invitation à la recherche...
L’auteur ne croit pas que tous les hommes soient des bourreaux et toutes les femmes des victimes. Il croit que qualités et défauts sont également répartis chez les deux sexes. Il dénonce indifféremment les deux sexismes, tout en montrant combien l’un, la misandrie, est nettement moins connu que l’autre
La lettre d’amour d’un père divorcé à ce fils qu’il ne voit plus assez. Court, percutant et bourré de tendresse.
De trop nombreuses familles se voient retirées leurs enfants, même à la maternité de façon totalement abusive par les services sociaux qui se cachent souvent derrière une justice qui se base souvent exclusivement sur les rapports"souvent secrets" de ces services sociaux. Ce livre raconte aux travers de nombreux témoignages, le drame vécu par ces familles, et l'aide apportée par de nombreuses associations qui suivent de nombreux cas et n'en reviennent toujours pas de ce qu'elles découvrent.
Alors que les lois sur l'égalité femme-homme sont en constante révision, le nombre de familles monoparentales constituées, pour l'essentiel, de femmes élevant seules leurs enfants est en augmentation. Pour elles, occuper la position de «chefs de famille» est d'autant plus difficile que la précarité économique, un tiers d'entre elles vivent en dessous du seuil de pauvreté, se conjugue avec un isolement relationnel et une fragilisation psychologique. Cette évolution pose la question de la place des femmes dans la démocratie ainsi que celle de la maternité et du féminin, et de leur lien à la paternité, pour les psychismes individuels. Elle nécessite de concevoir un soutien qui ne soit pas seulement économique, mais qui intègre les dimensions sociale et psychologique. Dans cet ouvrage, les auteurs articulent sociologie et psychanalyse pour rendre compte de la complexité de ce problème social, mais surtout, ils explorent les pistes possibles pour une meilleure prise en charge de ces femmes chefs de famille par les intervenants sociaux. L'un des 2 auteurs aborde les effets des mutations sociales et familiales sur les rapports de génération et de genre, la conjugalité, la place des enfants, la parentalité, et la façon dont s'y intéressent les politiques sociales. Le second a participé à la conception et à la réalisation de dispositifs dans la cité, relatifs à la parentalité et à la lutte contre l'exclusion sociale.
Mariage, enfant, divorce... L’auteur a vécu une histoire de couple presque banale. Jusqu'à ce que son ex-femme disparaisse avec leur fils. Il se lance alors dans un combat de longue haleine, qu'il mène encore aujourd'hui dans le seul but de revoir son enfant. Confronté aux administrations rétives et à un système judiciaire rigide privilégiant les mères, il se bat pour qu'on respecte ses droits. Vexations, humiliations, accusations mensongères, diabolisation, son parcours est emblématique de celui des pères divorcés en France. Orphelin de mon fils nous plonge dans un récit vif et haletant. L'auteur nous l'ait découvrir la réalité des conflits de loyauté et de l’aliénation parentale, à travers des témoignages mais aussi des analyses de spécialistes en psychologie, en psychiatrie et en droit. L’auteur sait ce que représente un père, il a perdu le sien à l'âge de 11 ans. C'est peut-être fort de cette expérience aussi qu'il ira jusqu'au bout pour la reconnaissance de ses droits clé pour que son fils ait le papa qu'on lui interdit d'avoir. Un combat exemplaire, source de réconfort pour tous les pères plongés dans le désarroi. Le témoignage unique et bouleversant d'un père sur le problème trop peu connu de l'«aliénation parentale». Une descente dans l'enfer de la justice familiale en France.
Titre question pour un papa blessé mais surtout pour des enfants en souffrance. L'auteur essaie d'y répondre en étant toujours juste et sensé. L'auteur partage ses 13 années pour obtenir une résidence alternée ! décisions de justice, non prise en compte du souhait de l'enfant, ... il porte la volonté et l'intérêt de l'enfant à privilégier la résidence alternée comme cela est le cas dans d'autres pays... Ce Livre bouleversant touchera tous les pères mais aussi les mères et le monde de la justice... !
Attention, bijou. Bijou d’émotion, bijou de tendresse, bijou de trouble, aussi. Jean-Louis Fournier, que l’on fréquente habituellement pour ses essais légers et décalés, nous ouvre son cœur. « Que ceux qui n’ont jamais eu peur d’avoir un enfant anormal lèvent la main. Tout le monde y pense, comme on pense à un tremblement de terre, comme on pense à la fin du monde, qui n’arrive qu’une fois. J’ai eu deux fins du monde. » De Mathieu et Thomas, ses deux garçons pas comme les autres, l'auteur nous trace un doux portrait en courts chapitres et en touches légères. Il nous décrit la vie de deux enfants qui ne jouent pas, n’étudient pas, n’ont pas de copains et vivent dans leur monde tout en étant absolument dépendants du nôtre. À travers des saynètes souvent très drôles, « Il ne faut pas priver les enfants handicapés du luxe de nous faire rire », il raconte la détresse des parents, le couple qui vacille, les maladresses des médecins, et notre regard trop méchant, trop indifférent, trop compatissant, jamais « normal ». Mais on aurait tort de lire sous ces lignes le simple récit de la confrontation au handicap: Où on va, papa ? est tout simplement un hymne absolu à la paternité.
Élina a trois ans quand ses parents se séparent. Fragilisée par cette rupture qui la prive de son père, l’enfant se réfugie dans l’imaginaire pour oublier sa différence et faire taire ses angoisses. Élevée par une mère stricte et par un beau-père autoritaire, la petite fille esseulée nourrit le secret espoir de revoir un jour son « vrai papa »... L’auteure dénonce les ravages silencieux de l’aliénation parentale dans l’esprit pur et innocent d’un enfant. Elle a sublimé le drame de son aliénation parentale, en quelque sorte. Son roman autobiographique illustre à quel point l'enfance peut être biaisée et perturbée, au jour le jour, par l'absence d'un père quand une mère réussit à exclure ce père avec l'aide du pouvoir judiciaire. Ce roman illustre bien comment la violence conjugale peut s'exercer subtilement à travers les enfants. C'est un excellent plaidoyer en faveur de la cause des papas perchés: celui d'une enfant devenue adulte qui se souvient du tort que lui a fait sa mère et l'entourage de cette mère, en la privant de son papa.
Futur papa contemplatif et naïf malgré un couple vacillant, Éric Lanvers se voit, après la naissance de son fils et la séparation, pris dans un engrenage judiciaire des plus dysfonctionnants. Depuis 2010, il voit son enfant grandir par bonds deux samedis par mois. Expulsé de chez lui, perdu dans les procédures judiciaires, abusé par les avocats, balloté de tribunal en tribunal, il vit un cauchemar. Déterminé à ne pas abandonner son rôle de père, il se rend alors dans plusieurs associations susceptibles de l’aider et y découvre un monde inconnu. Il réalise alors la banalité consternante de sa situation, son histoire se répète à l’identique pour des milliers d’autres pères insuffisamment considérés par la justice. Son témoignage, à la fois pragmatique et passionné nous ouvre les portes d’un territoire inconnu et nous fait entrer dans les coulisses de l’univers partagé par tant de pères.
Véritable outil de croissance pour tous les participants, les groupes d’hommes contribuent à faire évoluer la condition masculine vers une plus grande authenticité, une meilleure communication, une approche beaucoup plus intime du vécu intérieur, qui aide à mieux se connaître soi-même, et à mieux gérer sa vie sur tous les plans. Désormais, les hommes qui ont manqué de repères masculins structurants, ou qui ne se reconnaissent pas dans le stéréotype, ont une alternative, un lieu de ressourcement.
Une banale histoire de divorce d’un père, une mère et trois enfants qui n’échappent pas à la malheureuse statistique d’un couple sur deux dans les grandes villes. Ce livre, à travers le récit de la vie presque normale d’un père seul avec ses enfants comprimée à un petit week-end par mois, rassemble avec la fraicheur de dialogues avec des enfants, toutes les facettes de la problématique des pères absents. Dans ces miettes de temps passées ensemble, ce père finit par se résigner, et la vie reprend le dessus, différemment. S’il s’accommode de sa situation personnelle, il s’engage dans un combat pacifiste pour l’égalité parentale. Recueil sensible de tranches de vie familiale, ce livre plaide en faveur de l’adoption d’un article de loi qui ferait de l’équilibre des temps de résidence un principe, remplaçant la guerre des parents par la paix des enfants. L’auteur est ingénieur qualité en aéronautique. Divorcé quand ses enfants avaient 3, 4 et 5 ans, il s’était fait une raison du classique un week-end sur deux, mais trois ans plus tard, ses enfants sont emmenés vivre à l’étranger, avec un temps de présence réduit à deux jours par mois. Épuisé physiquement, moralement et financièrement, fataliste pour lui mais révolté pour tous ces parents seuls, il prend la présidence d’une association qui défend le droit de l’enfant de voir autant ses deux parents. Ému par tous ces enfants qui pleurent en silence un parent exclu, il se spécialise dans le lobbying auprès des élus pour éviter de faire de ces enfants, des « orphelins du divorce », titre de son premier livre.
FX, 56 ans, ingénieur: « Grâce à la lecture de ce livre, j’ai pu me réconcilier avec mon père car je l’ai mieux compris. Il était chef d’entreprise et voyait ses enfants comme des employés. Il était très autoritaire. Sa surprotection m’empêchait d’évoluer. L'auteur a éclairé ma compréhension des ressorts paternels et j’ai pu mettre à jour ma vraie nature. Dans mon rapport aux femmes, je suis devenu davantage capable d’intimité et j’ai surtout pu laisser se déployer ma sensualité profonde ». Cet ouvrage ne traite pas seulement de l'absence physique du père, il s'interroge sur le silence qui isole aujourd'hui le père de son fils et qui donne au fils l'impression d'avoir été mal paterné. Et si ce père manquant avait engendré un fils manqué ? Cette question cruciale a amené l'auteur à se demander pourquoi l'homme d'aujourd'hui est si mal dans sa peau, pourquoi il a peur de l'intimité, pourquoi il redoute à ce point l'agressivité qu'il refoule au plus profond de lui-même, pourquoi il se sent obligé de jouer le héros, l'éternel adolescent, le séducteur ou le bon garçon... Pourquoi est-il si difficile de devenir un homme à part entière dans une société qui ne pratique plus aucun des rites initiatiques de l'adolescence ? Ce livre est important parce qu'il rompt enfin le silence. Et pour le fils manqué, sortir du mutisme est la seule manière d'en arriver à guérir le père blessé en lui.
Les apports croisés d'une chercheure dans le secteur socioéducatif, d'un sociologue et d'un psychologue permettent de cerner, au plus près des pratiques actuelles, la question de la coparentalité en analysant différentes réalités et facettes de la résidence alternée, ses intérêts et ses limites. Il s'agit de mieux comprendre les enjeux actuels du débat polémique autour de la pratique de la résidence alternée, en prenant en compte les difficultés et les pratiques hétérogènes des parents face à la séparation conjugale. Sans idéaliser cette pratique innovante, manifestation concrète de la coparentalité, et sans exclure pour autant d'autres formes d'expression qui conviennent davantage à certaines familles, l'ouvrage s'attache à analyser les différents modes d'expression du bouleversement contemporain des rôles parentaux et la difficile application de l'idéal de coparentalité qui lui est lié.
Naturelle, nécessaire à l'épanouissement de toute femme, le problème de la relation entre un père et sa fille ne se conçoit qu'en termes de complémentarité. L'amour qui circule entre eux est essentiel aux deux. Pour la fille, il est nécessaire à la construction de son identité de sujet et irremplaçable pour le long chemin qui l'attend dans son devenir de femme Pour le père, c'est l'expérience d'un autre type d'amour. Ainsi, une fille qui aura été aimée d'une manière suffisamment bonne par son père, saura être aimée ou se laisser aimer par un homme.
Modèle, éducateur, géniteur, « fantôme », compagnon de la mère: le père, une figure en pleine mutation. Une approche historique de l'Antiquité à nos jours. Les grands repères de l'évolution de la paternité.
Les pères seuls sont de plus en plus nombreux. En quoi leur expérience change-t-elle le rapport à l’éducation ? Comment investissent-ils la paternité ? Focus sur une nouvelle parentalité. Aujourd'hui, les pères seuls sont de plus en plus nombreux. Dans 16 % des cas de divorce, la garde des enfants est confiée au père, sans compter toutes les situations de résidence alternée. Comment est perçue cette catégorie émergente ? En quoi a-t-elle changé les repères, le rapport à l'éducation et les rôles attribués depuis des siècles aux deux parents ? Quelle est la part " maternelle " d'un homme ? Pourquoi a-t-on tant de mal à parler de "tendresse paternelle"... ? Comment les hommes investissent-ils cette paternité singulière ? S'y retrouvent-ils en tant que père et en tant qu'homme ? Et cette relation étroite avec les enfants bouscule-t-elle la question de l'autorité, de la fonction séparatrice du père ? Les auteurs s'interrogent sur cette nouvelle parentalité et les a priori sociaux et culturels qu'elle soulève et pourrait bien faire évoluer.
Pour la psychanalyste, l’instinct paternel existe tout autant que l’instinct maternel: " L’homme devient père le jour de la naissance, quand il voit son enfant, et se sent brusquement responsable de lui, animé d’une indicible tendresse vis-à-vis de celui qu’il tient dans ses bras. " L’auteur s’insurge contre les pédiatres et les psys, T. Brazelton notamment, selon lesquels le bébé ne découvre son père que tardivement, comme tiers intervenant dans le couple qu’il forme avec sa mère. Le père a sa fonction psychoaffective, le "paternage", qu’il peut et doit exercer dès les premiers jours de la vie. Cet essai est le premier titre d’une collection destinée aux parents désireux de mieux jouer leur rôle. À paraître: “Qu’est-ce qu’une mère ?” et “œdipe et Sexualité de l’enfant”.
Dans notre époque de mutations sociale et familiale, l'apparition de troubles de la relation du bébé à ses parents et des parents à leur bébé est d'autant plus fréquente que les cadres de la vie familiale traditionnelle ont disparu ou sont perturbés. Touchant toutes les couches sociales, ces troubles se développent de façon plus marquée dans les milieux précarisés, moins sensibilisés au repérage des perturbations psychiques. Leur fréquence chez les bébés et jeunes enfants interpelle les professionnels de la périnatalité, du soin psychique, de la petite enfance et du soutien à la parentalité. La nécessité d'une prévention de ces troubles, qui mettent en jeu le lien parents-enfant, s'affirme pour éviter que ceux-ci n'évoluent vers une psychopathologie de l'enfant. Mais le risque de stigmatisation des plus démunis et de contrôle social par la démarche de dépistage s'en trouve réactivé, dans notre société qui semble croire par ailleurs que le médicament est la solution à tous les maux. II convient alors de rappeler à quel point la qualité de la relation parentale est une condition de l'équilibre psychique du bébé, et de souligner l'importance pour le bébé, comme pour ses parents, d'un travail préventif relationnel inspiré des acquis de la psychanalyse. L'analyse de la parentalité moderne, et celle des dispositifs institutionnels de prise en charge de la relation parentale perturbée sur les quartiers nord de Marseille, sont l'occasion de montrer l'importance de l'écoute interpersonnelle, de la formation des professionnels de la santé, et du travail en réseau pour que puisse être préservée la qualité du lien parental, et la santé psychique de l'enfant.
Dans "Un jour, tu sauras", paru en 2012, nous découvrions comment la vie de Christophe avait basculé lorsque sa fille Elisa disparut subitement, enlevée à deux reprises par sa mère. Avec ténacité et ardeur, il avait retrouvé l'enfant et s'était battu pour qu'enfin leurs droits soient respectés. Face à d'interminables agressions, Christophe perd à nouveau Elisa. La suite de cette histoire inspirée de faits réels est encore plus poignante. La jeune Elisa est, cette fois, devenue captive de l'implacable emprise maternelle. Malgré les affres de l'aliénation parentale, Christophe ne lâche pas, luttant avec courage contre un système ultra-matriarcal, méprisant les règles et conventions internationales , mais il demeure guidé par une invincible espérance, attendant sa fille qu'il n'abandonnera jamais, aspirant à leurs proches retrouvailles. Quand Elisa saura se reconstruire et briser «ses chaînes d'emprise», afin de retrouver sa famille paternelle, ce jour-là, la vérité vaincra ! Jean-Luc Bernard, éducateur de formation, décrit, à travers la suite de ce bouleversant récit, les mécanismes de la manipulation mentale et de l'aliénation parentale excluant l'un des deux parents. L'auteur, éducateur, décrit, à travers la suite de ce bouleversant récit, les mécanismes de la manipulation mentale et de l'aliénation parentale excluant l'un des deux parents.
La moitié féminine de l'humanité a eu et a toujours à souffrir de la part de la gent masculine, autrefois omnipotente. Pourtant, je souhaite montrer comment les hommes d'aujourd'hui pâtissent profondément de la nouvelle attitude des femmes au quotidien, après imprégnation des idées féministes. Comment, dans leur désir de riposte à la phallocratie traditionnelle et dans leur recherche sincère d'accomplissement personnel, les femmes retranchent en fait aux hommes, en même temps que leurs privilèges, leurs pouvoirs, leurs caractéristiques et jusqu'à leur identité. Ma conclusion n'est pas originale. C'est un appel à la paix, à la trêve de conflits inutiles entre les sexes. Paix dans les couples, cellules de base des sociétés humaines, sans lesquelles rien ne peut se construire. Paix conjugale qui ne peut s'obtenir que par la connaissance et la reconnaissance de soi-même et de l'autre.
De 1965 à 1985, l'Europe a vécu les vingt glorieuses de la libération de la femme, de la sexuelle et de l'individu. Nous avons bouleversé nos moeurs, modifié nos lois et enterré le patriarcat sans fanfare et sans regrets. Aujourd'hui, en France, 2 000 000 d'enfants sont séparés de leur père. 600 000 ne le voient plus ou ne le connaissent pas. Quand les couples se défont, c'est le père qui est éjecté. Quel est le rôle du père aujourd'hui: un parent de second rang, doit-il être un nouveau père, un double de la mère ? Il n'a pas les mêmes droits que la mère: célibataire, il n'a aucun droit sur l'enfant qu'il a reconnu mais il doit payer, divorcé, même sans torts, il a très peu de droits mais il doit payer. Les pères qui se sentent lésés et qui souffrent, qui les écoute ? Un père, au fond, à quoi cela sert-il ? Les enfants ne peuvent-ils s'en passer, quels effets ont sur eux l'absence du père, que savent, là-dessus, psychologues et sociologues, pourquoi les divorces sont-ils massivement demandés par les femmes ? Les pères en sortent détruits. Doit-on en incriminer la loi, les juges, les préjugés anti-pères ? Ne peut-on changer et la loi, et l'après-divorce ?
Depuis une dizaine d’années, de nouvelles formes d’action sociale se développent dans le secteur associatif. Les professionnels ont à cœur le rétablissement du lien familial, estimant que la rupture de ces liens est à la source des difficultés dans bien des parcours de vie. on assiste à l’émergence de lieux d’un type nouveau, qui accueillent ensemble les enfants et leurs parents, mieux adaptés aux réalités de la famille aujourd’hui. Trois types de lieux sont analysés: les lieux d’accueil de type Maison verte, les lieux d’accueil enfants-parents de quartier et les lieux pour l’exercice du droit de visite : les deux premiers ont vocation à recevoir un enfant et son parent (ou un adulte responsable) quelle que soit leur situation, tandis que les derniers sont spécialement attachés au traitement des situations de divorce.
Un enfant sur cinq de parents divorcés ou séparés est actuellement en résidence alternée. Ce mode de garde est de plus en plus proposé par les juges, les médiateurs familiaux et les psys qui y voient une manière de préserver le lien familial. Pourtant, dans la pratique, ce principe peine souvent à satisfaire parents et enfant. Et ce qui convient à un moment donné à ce dernier n’est plus nécessairement la meilleure solution quelques années plus tard. Quelles sont les principales difficultés rencontrées ? Peut-on envisager d’assouplir ce mode de garde et comment ? Faut-il la maintenir quand elle tourne à l’enfer ? Que faire quand l’enfant en souffre ? Quels sont les recours ?... Loin du débat polémique et partisan, ce livre souhaite aider les familles à faire le point pour trouver une issue favorable et prendre en toute lucidité la bonne décision.
La garde alternée a fait couler beaucoup d'encre ces dernières années, du côté tant de ses détracteurs que de ses militants. Loin de ces polémiques, ce livre s'attache à en décrire avec lucidité les atouts et les écueils. Car ce mode de garde s'avère le moyen le plus juste et le plus rassurant pour l'enfant, qui peut ainsi être élevé au quotidien par ses deux parents. Et le plus équilibré pour ces derniers, qui peuvent exercer leur rôle parental, tout en retrouvant du temps pour leur vie d'adultes. À quel âge peut-on envisager la garde alternée ? Quelles sont les conditions indispensables ? Combien ça coûte ? Comment s'organiser au jour le jour ? Comment l'adolescent s'adapte-t-il ? Quels sont les indices qui laissent penser qu'il vaut mieux arrêter ?... Que les parents aient déjà démarré la garde alternée ou qu'ils l'envisagent, ce livre les aidera à tester leurs motivations, à prendre en compte les contraintes et à s'organiser pour trouver un équilibre satisfaisant pour tous
En France 110 000 enfants font l’objet d’une mesure judiciaire de placement hors du foyer de leurs parents Généralement trop peu accompagnée cette mesure entraîne de fréquents traumatismes chez les enfants comme chez les parents alors qu’elle pourrait être évitée dans bien des cas Comment sortir de cette logique qui au nom de la « protection de l’enfant » conduit trop souvent – notamment dans les situations de grande pauvreté – à le priver de relations vitales avec ses parents ? Basé sur un dialogue aussi bien avec des parents en grande précarité confrontés au placement de leur enfant qu’avec des professionnels concernés ce livre propose une alternative à la rupture des liens familiaux fût-elle temporaire Pour mieux protéger les enfants Marie Cécile Renoux montre l’importance d’agir de concert avec les parents pour les épauler dans la réalisation de leurs projets familiaux Relatant de nombreuses expériences où les conseils généraux et les associations soutiennent enfants et parents afin d’éviter le placement ce livre constitue un outil judicieux d’information et de formation pour tous les acteurs sociaux de la protection de l’enfance.
Où sont passés les pères ? Les bouleversements de mai 1968, le mouvement féministe des années 1970, une justice qui privilégie la mère dans la garde de l'enfant et une médecine qui, avec la procréation assistée, tend à se substituer au père, tels sont les jalons d'une évolution des moeurs. Au cours de ces trente dernières années, la figure paternelle s'est peu à peu lézardée. Les conséquences en sont lourdes. Un nombre impressionnant d'enfants ne voient jamais leur père, la délinquance se développe dans les villes et les banlieues et les institutions prenant en charge la santé mentale de l'enfant sont débordées. II devient urgent de redonner leur place aux pères et de redéfinir leur rôle dans l'épanouissement de l'enfant. Etre père, ce n'est pas être un substitut de la mère, c'est occuper dans la vie mentale de l'enfant une place dont dépendent sa construction et sa santé psychique. le rôle de la mère est de porter l'enfant dans son corps, celui du père est de le porter dans ses pensées et ses désirs. Interdire à l'enfant de comprendre qu'il est le fruit du désir de ses deux parents, c'est le condamner à l'emprise d'un mono-parentalisme dévorant, qui le prive de tout accès à l'autonomie et le rend incapable de s'intégrer à la société. Ecoutant enfants, pères et mères depuis plus de vingt ans, l’auteur montre que cette méconnaissance du rôle du père dans la construction psychique et spirituelle de l'enfant est la première cause de tous ses désordres mentaux.
La séparation et le divorce sont des moments de rupture très déstabilisants et difficiles à gérer pour les parents comme pour les enfants. C'est à ces moments de rupture et de crise que peuvent se révéler des difficultés psychiques aussi bien chez les enfants que chez les parents. Quand la séparation devient une guerre, l'enfant se retrouve exposé à un subtil chantage psychologique d'un parent, parfois des deux. S'appuyant sur l'analyse du parcours affectif, psychologique et judiciaire d'affaires réelles, cet ouvrage montre comment des situations familiales apparemment ordinaires peuvent parfois, faute de diagnostic précoce, prendre des développements dramatiques. Il s'appuie sur les témoignages des parents et des enfants victimes de ces guerres familiales pour parcourir les différentes étapes de la chaîne judiciaire, en croisant les regards des différents acteurs : magistrats, experts, psychiatres, psychologues, juristes et avocats. Il présente les limites des différentes formes d'interventions dans le contexte judiciaire actuel et s'appuie sur des expériences mises en place dans des pays voisins pour avancer des modèles de prises en charge multidisciplinaires. Ce livre s'adresse avant tout au grand public car quiconque envisage une séparation se pose anxieusement la question des enfants et de la préservation du lien avec eux. Il s'adresse également aux acteurs concernés par ces séparations parentales conflictuelles. L'objectif de cet ouvrage est d'apporter des éléments de compréhension des phénomènes en jeu lors des séparations parentales conflictuelles, ainsi que des pistes de solutions pour la protection des enfants et le respect de leurs droits.
Face au divorce, et aux bouleversements qu'il entraîne, l'enfant réagit diversement selon son sexe, son âge, sa personnalité mais aussi selon la situation familiale. Les parents essayent de l'aider au mieux, font en sorte qu'il trouve ses nouveaux repères, mais après la séparation, d'autres questions se posent encore. L'auteur répond aux interrogations des parents suivantes: l'impact de la séparation sur l'enfant selon son âge, quand et comment la lui annoncer, les droits de l'enfant et comment lui expliquer la loi, quelle formule de garde choisir, comment définir les relations avec l'autre parent, les erreurs à éviter, quand et comment présenter le nouveau conjoint ? et ses enfants, comment les grands-parents peuvent-ils se situer par rapport à l'ex, comment repérer les réactions à retardement de l'enfant... Aux questions formulées ou non de l'enfant, à celles des parents, mais aussi à celles des grands-parents, des beaux-parents, des parents adoptifs... Stéphane Clerget répond avec précision et sensibilité afin d'aider chacun à mettre de côté les conflits pour n'avoir à coeur que l'intérêt de l'enfant. Un véritable guide psychologique pour les parents qui divorcent.
Une histoire vraie d'un père et de sa lutte pour revoir sa fille..., où la réalité dépasse l’entendement. Il y avait bien quelques signes annonciateurs, mais Christophe ne s’attendait pas à une telle débâcle en ce jeudi 14 juin 2001, un doux jeudi ensoleillé au cours duquel sa vie entière bascula. L'auteur, éducateur de formation, nous raconte à travers ce récit, fort et poignant, le combat d’un père qui tentera tout, afin de sauvegarder la sécurité de sa fille et de protéger au mieux son épanouissement psychoaffectif. Christophe devra lutter pour garder le contact avec son enfant. Aussi, sa vie affective et familiale, tout comme sa vie professionnelle, chavireront inexorablement face au cauchemar, plus encore lorsque ses droits de père seront bafoués. Ainsi, Christophe n’hésitera pas à tout sacrifier, à s’exiler aux confins de l’Arctique pour apporter soutien, aide et amour à sa fille, lui permettant tant que possible de s’épanouir et de retrouver une certaine harmonie de vie autour des gens qu’elle aime. Là-bas, malgré les mœurs matriarcales de ce bout de terre et d’innombrables embûches, une invincible espérance guidera chacun des pas de Christophe.
«La femme est l'avenir de l'homme...»: cette citation devenue célèbre résume à elle seule le credo de l'époque, son idéologie. Que le poète qui a écrit cette sentence ait vécu en stalinien et fini pédé devrait pourtant inciter à la prudence et à la réflexion. La société qui change, mais est ce en mieux ? L'auteur nous démontre que c'est, au contraire, parce que la femme est plutôt l'être du désintérêt politique (littéralement un homme sans vision collective d'avenir) que l'oligarchie a choisi d'en faire le relais privilégié de son pouvoir (au commentaire journalistique comme à l'exécution de gestion). La féminisation des esprits complétant, en quelque sorte, la "maastrichtisation" des institutions afin de réduire, jusque dans les consciences, l'aspiration du peuple au pouvoir citoyen. En proférant cette thèse radicale (médiatiquement marginale, mais ressentie par une part grandissante de la population), l'auteur pose les bases d'un débat sérieux à propos d'une manipulation anti-démocratique (notamment la parité) dont la majorité des femmes (ouvrières et employées) sont aussi le jouet, mais aussi aider l'honnête homme à se défendre contre l'arrogance et la bêtise des élites dirigeantes. Cet auteur polémique à succès, revient sur les deux sujets qui lui tiennent à coeur: la femme et la démocratie....
Les ruptures conjugales sont de plus en plus fréquentes dans les sociétés modernes et leurs conséquences peuvent être immenses sur les enfants. Ce livre s'adresse aux parents désireux de poursuivre leur engagement parental après un divorce ou une séparation et qui sont soucieux de connaître les effets de la garde partagée. Il illustre la diversité des situations et la complexité des enjeux, faisant la lumière sur les différents pièges. L'ouvrage tente de répondre aux questions de la garde partagée, ses conditions de sa mise en place, les avantages et les exigences, comment les enfants s'y adaptent, ce mode de garde est-il un heureux compromis, qu'en disent, en rétrospective, les enfants et les parents qui l'ont expérimentée, qu'en pensent les médiateurs...
Qu'est-ce qu'un père ? Depuis trente ans, la fonction paternelle subit une profonde révolution. Le modèle du pater familias a fait long feu: au patriarche ont succédé les papas-poule et les nouveaux pères, aux contours flous et changeants. Le père d'aujourd’hui cherche à tâtons une place qui n'est plus acquise de droit. Mais qui se charge de dire la loi au sein de la famille ? Qu'attend l'enfant de son père, et de lui seul ? Une présence réelle ou symbolique, la protection ou le dynamisme, la cohérence ou le regard aimant ? Quel rôle spécifique le père peut-il tenir ? Se situe-t-il face à la mère, ou à ses côtés ? Après les illusions perdues, il est temps de réinventer la paternité.
Après avoir longuement hésité, se doutant de la certitude de toutes les inconnues, embûches, chausse-trappes et diverses voies d'égarement qu'il allait devoir affronter, il choisit finalement de prendre ce train. Ce train n’était ni un tortillard, ni un train à grande vitesse, ni un direct, ni un omnibus, ni régional ni international, ni à couchette ni à compartiment, ni à vapeur ni électrique. Personne, pas même le conducteur, n'en connaissait la destination ni le trajet. Ce train n'était ni l'un ni les autres, mais tous ceux-ci à la fois. Il était certain que même l'imagination la plus féconde ne pouvait laisser entrevoir qui pourrait le prendre librement où y être contraint, y subsister plus ou moins, en être éjecté dans un brusque virage, s'en échapper mais jusqu'où, aller jusqu'au bout du voyage ou pas, dans quelles conditions et quel état. Il s'agit à partir de réflexions tirés d'expériences personnelles malheureusement largement répandues de donner un coup d'oeil peut-être nouveau sur les évolutions nécessaires de notre société pour ne plus ignorer l'intérêt réellement supérieur des enfants qui est largement bafoué par l'administration judiciaire qui n'est pas à sa place au sein des familles (sauf cas extrêmes bien sûr).
La famille n’a jamais subi autant d’évolution que ces cinquante dernières années avec la révolte de mai 68 contre l’autorité sous toutes ses formes, et contre les pères en particulier. D’où l’effacement du père et de l’autorité, l’émancipation des femmes et des mœurs (élargissement du mariage aux couples homos, PMA...) et l’essor de l’individualisme. Nous sommes passés d’une société patriarcale à matriarcale et le père a du mal à trouver sa place dans cette société qui tend à l’exclure. Notre communication évolue également par la pléthore d’outils, souvent virtuels, évinçant les échanges directs traditionnels, et par l’instantanéité dans tous les domaines, y compris dans les couples qui se font et se défont au gré des pulsions, créant des orphelins du divorce.
Le récit choc d'un père accusé à tort de pédophilie ? Au départ : un site de rencontres, un homme, une femme, des milieux sociaux différents, religions différentes... Bref, le monde d'aujourd'hui. Nait une relation. Une relation pansement. Puis deux enfants. Le conflit s'installe. Pire : le terrorisme relationnel. Le père, accusé d'inceste avec sa fille de deux ans, vit l'enfer juridique, l'enfer social, l'enfer psychologique... De gardes à vues en expertises psychiatriques, la vérité parviendra-t-elle à se frayer un chemin dans les lourds méandres judiciaires ? La résilience sera-t-elle finalement au rendez-vous ? C'est ce que vous découvrirez en vous plongeant dans ce terrible récit de vie ou plutôt du cauchemar d'un père accusé à tort dans la société française actuelle.
Voici un écho au célèbre livre La cause des femmes de Gisèle Halimi. Un livre qui dérange les idées reçues et qui marquera les esprits d’une cause émergente au XXIe siècle : celle de la condition masculine. À leur tour, les hommes se découvrent parfois victimes d’injustices ou de sexisme et restent encore dépendants des stéréotypes de la société. Ils prennent maintenant de plus en plus souvent la parole et font face. Patrick Guillot est l’un des principaux artisans de la mise sur pied du Réseau Hommes en France. Il est également l’auteur du livre Quand les hommes parlent.